Cruelle Nostalgie
Un jeu oublié,
Un rire perdu,
Une comptine effacée,
Une nouvelle avenue,
Je quitte ce monde,
Je quitte cette rue,
Je ne reçois que les ondes,
D'un enfant qui ne joue plus.
Arrivé à un âge,
On doit tourner la page,
Laisser tous les copains,
Vivre son lendemain,
Laisser le toboggan,
Parce qu'on serait trop grand,
Laisser le tourniquet,
Parce qu'il serait trop usé.
Mais cette balançoire,
Sur laquelle j'ai volé,
Qui me donnait espoir,
Qui toujours m'élevait,
J'aimerais tant m'y asseoir,
Pour qu'elle me fasse rêver,
J'aimerais tant pouvoir,
Toujours me balancer.
La triste vérité,
C'est que je suis coincé,
J'aimerais tant m'en tirer,
De nouveau m'envoler,
Quitter ce monde de fous,
Où toutes choses sont connes,
Quitter ce vieil égout,
Le monde des grandes personnes.
Postscriptum
Et le dernier poème de 2008 !