Il y a des auteurs comme ça:
- Qui dérangent
- Qui remuent
- Qui émeuvent
- (Qui déménagent, quoi !)
- Et à qui on en redemande
Joyce Carol Oates est de ceux-là.
The falls (Les chutes) était ma première rencontre avec cette grande figure du roman contemporain américain. Depuis, je ne pense qu’à une chose: retrouver sa force narrative et l’intensité de ses personnages.
Or, tout n’était pas gagné d’avance.
Des jeunes mariés en lune de miel près des Chutes du Niagara, ça n’a rien de très passionnant.
Lorsque le jeune époux, pasteur homosexuel corseté par la société américaine des années 50, se jette dans les dites chutes, on devient plus attentif (zigouiller l’un des principaux protagonistes avant la cinquantième page, ce n’est tout de même pas banal).
Reste sa jeune veuve, Ariah, qui remontera la pente à sa façon, trop vite diront certains…
Je vous laisse le plaisir de découvrir la suite par vous-même !
L’avis de Katell et d’Amanda.
La note de L'Ogresse: