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Question évolution des droits des femmes, c’est pas gagné, ça on le savait déjà, on n’a pas attendu après moi pour s’en rendre compte, surtout que, apparemment, je suis un homme… (« De quoi j’me mêle, alors ? » diront les cons gens à courte vue…).
Parité professionnelle pour les postes de cadres ou de direction dans les grandes entreprises, et plus particulièrement celles cotées au CAC 40, inégalités de salaire à fonction égale, différences notables d’évolution de carrière à diplômes et fonction similaires, violence conjugale, parité en politique… (il paraîtrait qu’au PS, ça bouge, moi, je veux bien. Mais pas que. Un (pas seul) exemple ici. ). Et jusque dans les blogs politiques, ou plutôt leur classement, où elles sont si peu nombreuses, comme je l’avais déploré ici.
Pourtant. J’ai une histoire pas piquée des verres vers à porter à votre connaissance (ou pas), celle de ce machisme à l’an-vert envers d’une femme qui en intériorise les fondements et sa place abusive dans la société française, en ne proposant pas un poste à une enseignante pourtant qualifiée, sous prétexte qu’elle ne serait pas en capacité d’en supporter la charge, puisqu’elle a, Ô horreur, malheur, des….. enfants ! Lequel poste est pourtant proposé à des hommes dans le même cas de figure et à des femmes sans enfants (calcul à la petite semaine car elle pourrait bien… beurk ! en avoir… ou pas, ensuite !).
Que faire ? Le problème, c’est que cette femme (qui, argument suprême va jusqu’à se prévaloir d’une pseudo-solidarité féminine) dont l’autre protagoniste dit d’elle que malgré sa fonction de prof d’histoire, « elle n’a pas fini le programme. Et elle s’est arrêtée à l’après-guerre » est… inspectrice pédagogique régionale (IPR), et qu’elle décide ce qu’elle fait ce qu’elle veut… (A moins que ?… Espoir…)
Cette histoire est racontée par Véronique Soulé ici bien mieux que je ne saurais le faire. Je vous invite donc fortement à consulter son billet. Merci à tous mes collègues blogueurs (hommes, femmes, transexuels) de s’associer à la diffusion de cette histoire pour contribuer à notre humble façon à changer, même si ce ne peut être que, nécessairement, à la marge, les mœurs… Ce serait là le moindre des militantismes de ceux et celles qui souhaitent s’en prévaloir. Ou pas.