D’après le site Digitimes, le NookColor rencontre un vif succès, bien au-delà des espérances de Barnes&Noble. Certaines sources rapportent que près de 3 millions de NookColor auraient été livrés par Inventec (le sous-traitant de B&N) pour répondre à la demande de cette meilleure vente de librairie. La période des fêtes de fin d’année avaient déjà été historique pour l’entreprise avec des livraisons estimées à 1 million d’appareils. Il semble donc que les ventes aient continué sur cette tendance depuis le début de l’année.
Barnes&Noble n’a pas hésité à s’écarter de l’écran en papier électronique, pourtant l’instrument de la réussite commerciale du premier Nook. Le NookColor a des arguments qui compensent largement cette absence : tout d’abord, l’écran LCD 7 pouces permet d’avoir une interface bien plus interactive que celles sur écran E-Ink, tout en ouvrant l’appareil à un nombre plus large de contenus (notamment la presse magazine et la littérature jeunesse). De plus, grâce à l’utilisation du système Android, le NookColor a pu être bidouillé et s’ouvrira dans les prochaines semaines aux applications pour rajouter de nouvelles fonctionnalités à un produit déjà bien polyvalent.
Le tout pour un prix particulièrement abordable. Pour 249$ l’utilisateur dispose d’une tablette de lecture performante et qui reste ouverte à l’écosystème Android (Android Market et bientôt Nook Apps). Au final, le NookColor est un appareil qui n’a pas à rougir face aux modèles d’autres géants de l’électronique qui peinent à trouver leur clientèle. Bien joué pour un appareil développé par un libraire !