Comment on s'imagine les autres.
Comment s'imagine-t-on les autres ? En fait on s'en fout. Il vaut mieux ne pas le faire. regarder, seulement regarder et jacasser sans arrêt, sans arrêt, ça suffit à vivre. Je pose les mauvaises questions. En s'en fout de ça, en fait.
C'est improbable, d'ailleurs, créationniste : vous, me lisant. C'est le grand vide comme un livre posé sur un rayon. L'imagination, un si mauvais mot, tiré d'"image". Alors que c'en est loin. Lointain. Alors, on est là à se peupler l'esprit d'étrangetés familières, d'ombres intenses, de visages trop constants. C'est du papier tout ça. La connaissance, celle qu'on pense avoir des autres. Et elle ne servirait à rien au fond. A rien qu'à se poser d'autres questions comme autant de portes à l'infini. On jette donc. L'humain n'est pas fait pour philosopher, ou alors avec parcimonie, comme Descartes, quelques heures par an, en état d'ivresse. Alors, les autres, on les évacue ? Mieux vaut vivre avec sans s'incommoder de ce qui ne va pas, de ce que nous ne connaîtrons jamais. L'algorithme de Dieu n'est pas fait pour les humains.