C’est dingue, certains matins, je hais les doudous. Vous avez embarqué la ribambelle dans la voiture, vous êtes prêts à partir et tout d’un coup, un hurlement, un cri de douleur … “Mon doudouoooooou”. Arghh. Faut calmer la crise, sortir de la voiture, re-ouvrir la maison et chercher …. chercher l’object tant convoité. L’objet qu’on aurait peut-être jamais dû mettre en possession d’un être capable de crier aussi fort.
A priori je serais d’avis de faire une expérience sans doudou. Franchement, vous pensez vraiment que cela traumatiserait un enfant? Je me suis dit que j’allais me renseigner, et voilà ce que j’ai trouvé sur le net.
Environ la moitié des enfants en possède un. Le doudou fait son apparition dès huit mois et disparaît avant 6 ans. Son rôle est de rassurer l’enfant lorsque celui-ci va se séparer de ses parents pour aller à la crèche ou chez la nourrice par exemple. D’où ce nom d’objet transitionnel : il fait le lien entre la famille et le monde extérieur. C’est pourquoi l’enfant l’abandonne souvent dès qu’il s’est fait des “copains” à l’école. Ce doudou a également une importance pour rassurer l’enfant lorsqu’il s’endort.
Si le rôle du doudou est bien connu, le fait que la moitié des enfants n’en aient pas besoin reste encore un mystère. Certes, dans quelques cas particuliers, une raison simple peut expliquer cela : un frère ou une soeur déjà à la crèche par exemple. D’après une étude menée sur les parents de 279 enfants, lorsque la mère ou le père est présent au moment de l’endormissement, l’enfant a moins de chances d’adopter un doudou.
Que les parents dont l’enfant a un doudou se rassurent : cela n’a a priori aucune influence positive ou négative sur sa vie future. Il faut juste le laver périodiquement et surtout éviter de le perdre !
J’entendrai encore “Mon doudouoooooou” durant les prochaines semaines.