En effet, notre éducation familiale et sociale nous lègue une bonne partie des tensions, des crispations que nous gardons physiquement dans notre corps. L’alimentation est le biais par lequel elles viennent s’ancrer dans presque tous les cas. et ces tensions ne fois en place peuvent nous enfermer dans des schémas culturels et sociaux souvent bien compliqués et fatiguant. C’est pourquoi en libérant le corps, il nous vient à l’esprit qu’il ne tient qu’à nous de suivre ou non ces règles implicites que notre entourage social ( assez souvent bloqué... au moins autant qu’on l’était auparavant... ) nous impose et s’impose à lui-même. Ce sont ces comportements qui permettent aussi à ces tensions de s’affirmer.
Et lâchant ces tensions, nous avons alors le choix de ne plus être pris par ces complexes jeux psychologiques et sociaux. Cela ne fait pas de nous des être asociaux mais cela nous rend plus libre face aux regards des autres. Nous ne nous trouvons plus dans le stress pour se mettre en compétition avec les autres. De savoir qui a le plus beau caftan... de comparer les voitures... la maison... la destination des vacances. etc.
Cela nous permet même, puisque nous nous trouvons bien en nous-même, de nous réjouir pour la réussite des autres !!! Content pour l’autre qu’il ait une plus belle voiture, un plus bel appartement, etc. Nos sortons de la compétition pour être dans le partage. Et la Vie est tellement plus simple lorsqu’on se trouve dans ce relâchement physique et dans cette attitude psychique.
Un révélateur de ce relâchement est souvent évident dans le vocabulaire employé. Moins de grossièreté une fois qu’on est mieux en soi... Il y a un autre point qui est alors à gagner. On ne se demande plus si on est heureux ou pas... car on l’est.. tout simplement !!!