La première édition du marathon de Jérusalem se déroulait vendredi dernier. En soi, rien de très particulier: toutes les grandes capitales organisent un marathon, de Paris à New-York en passant par Barcelone. Mais faire un marathon à Jérusalem, c’est assez différent, à mon avis, et pour plusieurs raisons:
Jérusalem, ça monte et ça descend. Normal, la vieille ville a été construite sur un promontoire réputé imprenable, et s’est étendue au début du 20e siècle sur les collines avoisinantes. Courir à Jérusalem, cela demande donc de bons mollets, et un entraînement spécifique pour les forts dénivelés (voir le bas de la carte du semi ci-dessus).
A Jérusalem, il fait frais. Bien que situé au proche-orient, Jérusalem est une ville « de montagne », située à près de 800m d’altitude. Il y fait assez frais (surtout en hiver), donc a priori, on ne devrait pas trop y souffrir de la chaleur (la course (la course se déroule en mars).
Le spectacle est magnifique. Ceux qui ont déjà visité Jérusalem le savent, les architectes doivent respecter certaines contraintes pour garder un look vieille pierre sur toutes les façades d’immeubles. Résultat: une luminosité incroyable. Par ailleurs, le parcours semble traverser une multitude de quartiers tous différents les uns des autres, avec notamment une incursion dans la vieille ville et le long des remparts…
Bref, pour ma part, je suis partant pour la prochaine édition, prévue le 16 mars 2012, soit une semaine après Pourim. Qui m’accompagne?