Moins d’une année après le lancement en grande pompe de sa première tablette tactile, Apple levait le voile, il y a tout juste quelques semaines, sur son successeur, tout simplement nommé iPad 2.
Pour sa nouvelle génération de tablette, Apple conserve les fondamentaux de l’iPad que ce soit en terme de design ou de diagonale d’écran. Si extérieurement les nouveautés ne sont pas légion, à l’exception de l’apparition de caméras, la firme à la pomme nous propose au cœur de l’appareil un tout nouveau processeur double cœur doté d’un circuit graphique plus pêchu. Visiblement donc, Apple suit le même cheminement que pour les premiers iPod et iPhone : après avoir introduit un tout nouveau concept, la firme le fait évoluer sur le plan technique.
Car il faut bien se souvenir qu’avec l’iPad premier du nom, Apple ne s’est pas contenté d’ajouter un produit à son catalogue. La firme a redonné naissance à un concept que l’on croyait condamné tout en initiant un marché aujourd’hui évalué à plusieurs dizaines de millions d’unités en volume pour l’année 2011. Tandis que la concurrence a au mieux tout juste lancé sa première génération de tablettes, la marque à la pomme accélère le rythme et entend bien tout faire pour que l’iPad demeure le mètre étalon de cette catégorie.
Un design affiné
Esthétiquement l’iPad 2 se révèle très proche de son prédécesseur. L’écran de 9,7 pouces occupe toujours le cœur de la tablette alors que celle-ci est dorénavant déclinée en versions de couleur : blanc et noir selon les goûts, sachant que le choix de la couleur ne concerne que la bordure de l’écran.
Plus fin que l’iPad de première génération : 8,8mm contre 13,4mm, l’iPad 2 est aussi légèrement plus compact : on passe de 18,9 cm de large à 18,5 cm. Un effort particulier semble avoir été fait sur le poids de l’appareil qui passe de 690 grammes pour le modèle 32 Go WiFi de première génération à 604 grammes pour le même modèle de seconde génération.
Le dos de l’appareil semble hérité des derniers iPod Touch et si l’on retrouve un matériau noble en l’occurrence de l’aluminium brossé, les arrêtes sont dorénavant arrondies. La prise en main s’en trouve considérablement améliorée alors qu’en façade les bordures de l’écran sont maintenant presque affleurantes.
Pour le reste, on retrouve en dessous de l’écran le traditionnel bouton central, alors que le rebord droit de l’appareil comporte le bouton de réglage du volume et le bouton de verrouillage. Ce dernier est dorénavant programmable depuis iOS et peut permettre de bloquer le changement d’orientation de l’écran ou de passer en mode muet. Au sommet de l’iPad 2 on retrouve un bouton de mise en marche et une prise casque au format mini-jack. Un micro trahit également sa présence à cet endroit. Le socle de l’iPad 2 est fiché du connecteur dock iPod tandis qu’Apple a revu le travail de la coque pour que le son du haut parleur soit audible via quelques petits orifices.
La grande nouveauté de l’iPad 2 tient bien sûr à l’apparition de webcams : on en trouve sur la partie supérieure gauche du dos de l’appareil et une en position centrale juste au-dessus de l’écran. Tandis que la première va permettre la prise de photos/vidéos, la seconde se destine à l’utilisation de FaceTime, le service de vidéo-conversation d’Apple.
Au-delà des changements cosmétiques, l’iPad 2 profite de nouveautés matérielles significatives. La tablette inaugure un tout nouveau processeur baptisé Apple A5. Celui-ci est bien entendu basé sur l’architecture ARM, et se trouve doté de deux cœurs d’exécution. Présenté par Apple comme opérant à 1 GHz, l’A5 pourrait en réalité se cantonner à une fréquence de fonctionnement de 900 MHz et ce pour privilégier l’autonomie. Du côté des performances, la puce A5 est annoncée par Apple comme deux fois plus rapide que l’A4 du premier iPad, un raccourci peut être un peu simpliste. Bien qu’Apple ne communique pas officiellement à ce sujet, il paraît raisonnable de penser que l’A5 soit basé, pour la partie processeur, sur un Cortex A9.
L’autre intérêt de l’iPad 2 est à chercher du côté de son processeur graphique intégré signé PowerVR : le SGX543MP2. Annoncé comme neuf fois plus rapide que le SGX535 de l’iPad premier du nom, ce circuit graphique profite d’améliorations notables tant au niveau de sa puissance géométrique que de son débit. De fait, les performances de l’iPad 2 dans les jeux pourraient être assez intéressantes. Côté mémoire vive, Apple augmente la quantité de cette dernière et l’on passe à 512 Mo ce qui reste malgré tout un peu chiche.
L’écran de 9,7 pouces est constitué d’une dalle IPS, visible sous plusieurs angles, alors que la résolution se cantonne à 1024×768 pixels pour une densité de 132 pixels par pouce. Les pronostics autour de l’écran Retina sont donc tombés à l’eau : à l’usage l’écran de l’iPad 2 est en tout point semblable à celui de l’iPad. Et si le revêtement est toujours oléophobique, les traces de doigts s’accumulent toujours aussi rapidement.
Une configuration matérielle revue
Processeur Apple A5
Au-delà des changements cosmétiques, l’iPad 2 profite de nouveautés matérielles significatives. La tablette inaugure un tout nouveau processeur baptisé Apple A5. Celui-ci est bien entendu basé sur l’architecture ARM, et se trouve doté de deux cœurs d’exécution. Présenté par Apple comme opérant à 1 GHz, l’A5 pourrait en réalité se cantonner à une fréquence de fonctionnement de 900 MHz et ce pour privilégier l’autonomie. Du côté des performances, la puce A5 est annoncée par Apple comme deux fois plus rapide que l’A4 du premier iPad, un raccourci peut être un peu simpliste. Bien qu’Apple ne communique pas officiellement à ce sujet, il paraît raisonnable de penser que l’A5 soit basé, pour la partie processeur, sur un Cortex A9.
L’autre intérêt de l’iPad 2 est à chercher du côté de son processeur graphique intégré signé PowerVR : le SGX543MP2. Annoncé comme neuf fois plus rapide que le SGX535 de l’iPad premier du nom, ce circuit graphique profite d’améliorations notables tant au niveau de sa puissance géométrique que de son débit. De fait, les performances de l’iPad 2 dans les jeux pourraient être assez intéressantes. Côté mémoire vive, Apple augmente la quantité de cette dernière et l’on passe à 512 Mo ce qui reste malgré tout un peu chiche.
L’écran de 9,7 pouces est constitué d’une dalle IPS, visible sous plusieurs angles, alors que la résolution se cantonne à 1024×768 pixels pour une densité de 132 pixels par pouce. Les pronostics autour de l’écran Retina sont donc tombés à l’eau : à l’usage l’écran de l’iPad 2 est en tout point semblable à celui de l’iPad. Et si le revêtement est toujours oléophobique, les traces de doigts s’accumulent toujours aussi rapidement.
L’iPad 2 et son écran
Pour ce qui concerne la partie sans fil, l’iPad 2 dans sa version Wi-Fi est compatible avec les réseaux i802.11a/b/g/n alors qu’il embarque un circuit Bluetooth compatible avec la norme 2.1 EDR. La mouture 3G de l’appareil se dote quant à elle d’un modem 3G et d’un emplacement micro-SIM permettant d’accéder à Internet en toute autonomie depuis la tablette, pour peu que l’on dispose de l’abonnement adéquat. Egalement au programme de l’iPad 2 3G : une puce AGPS.
Avec un capteur de luminosité et un accéléromètre, l’iPad 2 embarque cette fois-ci un gyroscope à trois axes pour permettre, à l’instar de l’iPod Touch 4G et de l’iPhone 4, une plus grande liberté dans le contrôle des jeux vidéos. Du côté de la batterie, Apple annonce une autonomie assez importante d’une dizaine d’heures. La raison est simple : les entrailles de la tablette renferment la bagatelle de trois batteries Lithium Ion. Rappelons au passage que l’iPad 2 comme l’iPad se chargent par l’interface USB 2.0 mais nécessitent une alimentation de 10 Watts. La plupart des cartes mères récentes proposent dorénavant une fonction pour assurer cette charge.