Quand je te vois
Quand je te vois je ne vois plus le monde,
Je n'entend plus le tonnerre qui gronde,
Tu es un rêve, qui me tient, éveillé.
Quand je te vois je ne vois plus les gens,
Je n'entend plus les rires des enfants
Car je rêve éveillé,
Sors de mes pensées.
Quand je te touche je ne sent plus le vent,
Je ne sent que tes bras, amants,
Et tes mains sur mon corps tremblant.
Quand je te touche je ne sent plus la pluie,
Je ne sent plus le parfum des fruits,
Seulement tes lèvres qui me disent oui.
Quand je t'entend je ne pense plus à mal,
Même si c'est vrai, mon cœur s'emballe,
Et il raisonne comme des cymbales.
Quand je t'entend je ne pense plus à rien,
Ni à hier, ni à demain,
À dieu les peines et les chagrins.
Quand tu t'en vas je ne ne vis pas,
Mes sens sont partis avec toi,
Et maintenant tout est si froid.
Quand tu t'en vas je ne crois plus,
Et tout ce monde m'est inconnu,
Car tout ce que sur lui j'ai su,
C'est dans tes yeux que je l'ai vu.