Féminité et Féminisme

Publié le 29 mars 2011 par Gentlemanw

Oui, aujourd'hui, j'ai pris ma plume de Kamikaze, avec de l'encre machiste en stock, si le besoin se présentait. Je vais à la recherche des fondamentaux, et plus encore je suis en quête de l'absolu, cette existence d'un graal entre Féminité et Féminisme.

Les mots sont jetés, les avis fusent déjà, le risque est là, depuis longtemps, bien avant mon blog, mais comment exprimer les chemins croisés entre ces deux mots, les croisades des unes, les croisades des autres, car peut-on concilier une véritable féminité et un féminisme dans la même personne ?

J'ai pris mon bâton de pélerin, j'ai avancé, j'ai regardé le ciel de mes espoirs, celui qui se trouve au niveau du sol, juste au-dessus de vos talons. Oui, j'ai la vue basse, même les jours de ciel bleu. J'ai pris le temps de taper les mots dans le grand amazon des livres, en suivant la rivière fnac. Un peu de tout et surtout un grand vide entre les deux mots. Certes il ne peut y avoir un livre parfait traitant des deux antagonistes cités ci-dessus, mais j'ai vogué sur les choix de livres sur la féminité, puis sur l'autre rive sur le féminisme. Devais-je prendre les visions obscures, celles d'un radicalisme total sur les deux visions, en espérant à un pont entre les deux ?

J'en ai rêvé, j'ai prix mon temps, entre lecture et liberté de sommeil, celui de mes rêves, de ses rencontres fictives avec une soixante-huitarde heureuse, éclairée de sa nouvelle liberté, sans soutien-gorge, libérée de tout et de rien, mais pouvant dire "M...." à son mari, sa moitié masculine. J'ai rêvé de tomber à genoux face à une guilde lesbienne, forte et pensante, amenant avec subtilité les arguments pour se passer des hommes, non par démonstrations d'inutilité sexuelle avec eux, mais bien par un total désamour de la gente mâle, de l'existence d'être masculin. Et puis j'ai rêvé d'une créatures de mode, vantée par les magazines féminins, ceux qui libèrent et houent de touches féministes, entre deux pages de régime et d'iéal de mode sylphide. Je me suis réveillé, après avoir croiser des dames, des femmes qui ont vécu, avec ferveur et excès, mais avec leur têtes, ses années de mépris et de dictature des hommes sur les femmes, des années 40 à aujourd'hui (je ne veux évoquer ni le moyen-âge, ni même le XIXe siècle, si proche, si rigide). J'ai cheminé avec Elisabeth Badinter, Françoise Giroud, quelques pas avec Simone de Beauvoir, avec des égéries des années 60, avec des femmes flowers des années 70, avec ces traductions des extrémistes américaines. Je n'ai pas lu tout le monde, une vie ne suffirait pas, sauf si j'étais chercheur au CNRS sur le sujet (tiens une idée de google sur les thèses disponibles). J'ai essayé de comprendre la place des femmes dans nos sociétés occidentales, j'ai jeté un oeil en Asie et dans les pays Arabes (entre us et coutumes).

Mais je dois comprendre que la liberté est la seule quête de nos vérités, de votre vérité pardon (ah ces hommes, ils pensent donner la liberté à leurs femmes, un "ils" très nombriliste, car ils ne laissent ce qu'ils avaient pris, aucune gloire , messieurs !).

Pour être honnête, je suis sûr maintenant qu'il y a un pont entre les deux rives, celui de la compréhension, des choix personnels, libres d'une souveraineté d'un homme sur sa femme, sa compagne, sur une femme, sur des femmes. Vous devez être libres.

Là uniquement commence la féminité, la vôtre, et là aussi vit le féminisme, comme une barrière sous-jacente pour garder cette liberté. Mais si le féminisme fût parfois uun terrorisme d'excès, il le pouvait face à une prison formatée par des hommes, avec leurs définitions de la Femme.

Le sujet est vaste, je cours encore sur chaque rive, je passerai parfois sur le pont pour lire les deux regards sur vous-mêmes, et malheureusement le réduire en un article dans ce blog.

N'en déplaise à certaines, en mesurant mes mots, féministes et féminines, où que vous soyez, sachez que :   

"Femmes je vous aime !"

Femme, coupe garçonne,

Années 20-30.

Nylonement