A chaque scrutin, le vote blanc refait surface...
Pour Wikipédia :
« Le vote blanc consiste pour un électeur à déposer dans l’urne un bulletin dépourvu de tout nom de candidat (ou de toute indication dans le cas d’un référendum). »
Sous la Cinquième République, le citoyen peut voter ou s'abstenir.
Les partisans du vote blanc affirment qu'il aurait la vertu de rendre les scrutins plus démocratiques... qu'il permettrait l'expression d'une opinion...
Certes, mais laquelle ?
A notre avis, le vote blanc dévalorise l'abstention .
Il opère une nouvelle distinction (sociale ?) entre les électeurs qui votent blanc, et les autres... Comme si les 1ers avaient plus d'importance que les 2ds.... Tout ça nous apparait fumeux ! Cette distinction est artificielle et dangereuse car elle divise pour mieux régner ou relativiser le malaise !
Quelle différence si l'abstention est active ou passive... surtout quand elle atteint des niveaux comme ceux des cantonales ! Quel intérêt de mettre en exergue l'une et pas l'autre ? Même passive, elle relativise la légitimité des nouveaux représentants du peuple et révèle un fort déficit démocratique...
Aussi, l'abstention se suffit à elle-même.
En guise de conclusion, n'oublions pas que la démocratie, c'est le pouvoir du peuple pour le peuple avec des représentants issus du peuple qui le représentent et le servent dignement !
Dans ce contexte, le vote blanc ressemble une énième tentative d'enfumage ou de diversion pour éviter le véritable débat sur la nature même de la Cinquième République. [1]
Notes
[1] Un grand merci à l'ami Gdec qui a pensé à nous pour cette chaine. Nous passons le relais à Annie la taulière des Rouges, Sophie du parti de gauche, Nicolas the number one des blougs et au plus célèbre écureuil de Touraine