“Fréquenter les salles est une pratique sociale et culturelle, même s’il a lieu dans un pays qui ne connait pas de production cinématographique”, a estimé le cinéaste égyptien Daoud Abdsayed, honoré lors de la cérémonie d’ouverture du FICMT.
“Le cinéma doit être considéré comme partie intégrante des activités sociales et culturelles d’une société, braquant la caméra sur les salles ou les films sont projetés”, a insisté M. Abdsayed dans une déclaration à la presse.
Pour lui, “le scénariste ne doit pas être considéré comme un technicien puisqu’il est appelé à exprimer une vision”.
Concernant sa participation au FICMT, le réalisateur égyptien s’est dit heureux d’être à Tétouan “parmi un public qui sait savourer comme il se doit le 7ème art”.
Il a en outre indiqué que l’hommage que lui a rendu le festival “n’a pour objet la personne elle-même, mais c’est l’occasion pour que le public puisse voir et connaitre mon œuvre”.
Né en1946 au Caire et diplômé en réalisation de l’Institut supérieur du cinéma en 1967, Daoud Abdsayed a réalisé une dizaine de films pour lesquels il a reçu plusieurs prix dans de nombreux festivals arabes et internationaux.
Parmi ses productions, il y a lieu de citer “Kit kat”, “Voleur de joie” et “Terre de la peur”.
La cérémonie d’ouverture du FICMT a été marquée par la projection de son long-métrage “Lettres de la mer”, qui raconte l’histoire d’un jeune médecin souffrant de bégaiement à cause duquel il a abandonné son métier pour s’adonner à la pêche.