Le ministre de l’Industrie Eric Besson affirme que les responsables de Fukushima ont demandé l’aide d’EDF, d’Areva et du Commissariat à l’Energie Atomique. « Tepco, pour la première fois, a demandé l’appui des industriels français concernés. En l’occurence, EDF, Areva et le CEA » a-t-il déclaré ce matin sur RTL. Le ministre y voit « une bonne nouvelle ».
Areva et le CEA devraient apporter une aide humaine plus que matérielle. « Nous allons certainement détacher des ingénieurs, spécialistes de la radio-protection » précise un porte-parole d’Areva. Au CEA, on évoque « de l’aide à l’analyse, la mise à disposition d’experts ». Cela impliquerait des échanges d’informations plus complets, un contact plus étroit avec Tepco. Selon les demandes de Tepco, qui restent à préciser, une task-force commune pourrait être mise en place.
EDF va plutôt prêter du matériel à son homologue nippon.« Aujourd’hui, les japonais regardent ce qui leur manque. On ne sait pas encore de quoi ils auront besoin précisément. » Un porte-parole du groupe rappelle également que les robots qui avaient été proposés aux Japonais étaient dédiés au démantellement des centrales. Les responsables sur place ont favorisé le matériel de première urgence, et donc décliné l’offre.
Une première vague d’aide est déjà arrivée sur place. Le 18 mars, Areva a affrété un avion avec des masques, combinaisons et de l’acide borique mis à disposition par EDF. Le 22 mars, du matériel fourni par l’Etat et Areva dont des groupes électrogènes, des pompes et des camions, a été acheminé vers le Japon.