Pour André-Claude Lacoste, président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire : « Il n’est pas du tout étonnant qu’on trouve ici ou là des contaminations bien au delà d’un rayon de 100km ». L’ASN ne croit pas en l’efficacité de la zone de sécurité de 30 km.
L’accident en cours à Fukushima entraîne « une contamination qui va s’étendre sur des zones considérables », a déclaré au cours d’un point de presse André-Claude Lacoste, président de l’ASN. « Il n’est pas du tout étonnant qu’on trouve ici ou là des contaminations bien au delà d’un rayon de 100km ». »Nous n’avons pas de chiffres globaux mais il est clair que la gestion des territoires contaminés va prendre des années sinon des décennies », a-t-il rappelé.
« Il est évident qu’il y a des taches de contamination, qu’il y a pollution d’un certain nombre de produits » au-delà de la zone de sécurité de 30 km autour de la centrale, a estimé André-Claude Lacoste, expliquant que des « mesures fines » de radioactivité étaient nécessaires pour préciser ce diagnostic.
L’ASN, qui mène depuis 2005 une réflexion sur la gestion des contaminations après un accident nucléaire, est prête à apporter son aide sur ce sujet « si le Japon le souhaite », a précisé son président.