Aujourd'hui, direction le lac de Villerest pour notre dernière sortie en bateau de la saison 2010-2011. Les conditions ne sont pas terribles : temps nuageux, température ressentie en-dessous de 0°C, petit vent du nord glacial ... Courage !
Partis en fin de matinée afin de profiter des conditions les meilleurs (ou plutôt les moins pires …) nous explorons un premier bras de la Loire qui nous a rapporté plusieurs sandres tout au long de l'année. L'échosondeur nous montre rapidement que le poisson n'est pas au rendez-vous dans cette partie du barrage. Nous nous rapprochons alors du lit du barrage et trouvons de multiples échos. Ça sent bon ...
Malheureusement, le vent violent balayant la surface du lac nous empêche de dériver correctement. La pêche ne se fait plus en verticale mais en oblique très prononcée. Le grammage de nos têtes plombées était trop faible, erreur de débutant verticalier sûrement !
Le poste est difficilement pêchable donc nous nous laissons légèrement pousser à nouveau dans le bras et d'un seul coup un gros bruit se fait entendre sous nos pieds : une petite pointe rocheuse, invisible car noyée par quelques centimètres d'eau, vient de racler la coque du bateau ! Dégagement en urgence et retour à un ponton pour regarder les dégâts apparents. Rien de bien grave au premier abord. Ce sera le soir, lors de la sortie du bateau, que nous constaterons que le fond du bateau a bien dégusté lors de cet accrochage. Nous serons donc bons pour faire une petite retouche de gel-coat pendant la trêve carnassière.
Après un repas chaud rapidement avalé nous repartons explorer un second bras dans lequel nous avons pris plusieurs brochets et sandres l'été dernier. Les premiers passages nous révèlent que le poisson est là. L'échosondeur remplit parfaitement son rôle et nous livre de précieuses informations.
Plusieurs bancs de poissons blancs se maintiennent entre deux eaux. Les carnassiers, à l'affût, escortent leur garde-manger par le dessous. Plusieurs beaux échos bien nets (arcs caractéristiques) sont également repérés à la base de plusieurs cassures.
Nous envoyons illico nos One Up 5'' rejoindre nos camarades de jeu par 10 à 20 mètres de fond. Le résultat ne se fait pas attendre : un sandre d'à peu près 55 cm se retrouve pendu à ma canne. La touche n'était pas violente mais la bredouille s'éloigne, c'est déjà ça !
Nous enchaînons plusieurs dérives malgré un vent qui se remet à souffler de plus belle. Un sandre plus petit (44 cm) vient à nouveau se pendre à ma canne. Il a complètement avalé le One Up 5'' !
Hervé ne parvient pas à en accrocher un. Il décide alors de troquer son petit plomb sabot contre un modèle de 28 grammes. Quelques dérives plus tard, un copain à nageoires le gratifie d'une touche molle. Ferrage immédiat qui aboutit à un décrochage quelques secondes plus tard : le frein, involontairement déréglé, a laissé cette fois-ci sa chance à lucioperca. Dommage !
Finalement, nous n'arriverons pas à accrocher d'autres poissons malgré plusieurs dérives et échos prometteurs. Le vent se remettant à souffler fortement, nous décidons finalement de retourner nous mettre au chaud.
La saison 2010-2011 se termine donc pour nous sur une session riche en émotions et en grelottements. Deux sandres nous auront permis de finir en beauté.
Guilhem