Les arbres en feu
Pleurent nuit et jour
Inondant la terre ferme
De leurs larmes jaunies
Les bras aux ciels
Crient mille douleurs
De la vie qui s’en va
Et le froid mortel
Enveloppe leur corps frêle
Où le vent moqueur
Tournoie avec force
A casser et briser
Les jeunes branches imprudentes.