« A 20 ans, les hommes ne pensent qu’au sexe. A 50 ans, on aime plus sincèrement ». Quel grand philosophe est l’auteur de cette phrase sublime ? Un homme de 50 ans ? C’est ce qui semblerait logique. Une façon jolie de dire « A 20 ans on baise comme des lapins, à 50 ans on prend enfin le temps de faire un peu jouir notre femme ». Merci monsieur, vous êtes bien aimable. Alors, c’est notre Johnny National qui est l’auteur de cette phrase, cette semaine dans Paris match. Petite phrase qui m’a interpellée parce que j’ai envie de demander : « Mais au fait Johnny, t’as quel âge ? T’es quand même plus proche des 70 ans que des 50 ans, non ? Alors, c’est comment l’amour à 70 ans ? ». Parce que je sens que le Monsieur a essayé de nous embobiner. Ni vu ni connu j’t’embrouille, on va remonter le temps et hop, l’année prochaine j’annonce à tout le monde que je fête mes 50 balais, les français n’y verront que du feu. Faut dire qu’il a une femme qui doit lui demander pas mal de boulot. Carénée comme une voiture de course, profilée comme une vraie américaine de la Côte Ouest, Latiatia affiche la trentaine au compteur et ne se prive pas de le montrer. On a un de plus en plus l’impression que c’est elle qui tient la culotte en cuir. Il peut plus trop la ramener le Johnny. Donc voilà qu’il nous sort la technique « Arielle Dombasle ». Celle qui consiste à être tellement convaincu qu’on a 20 ans de moins que plus personne n’en doute. Une touche de Christian Audigier par là-dessus, une petite dernière de 3 ans sur les talons, des converses aux pieds et voilà comment on gère l’affaire. Johnny, entre nous, tu devrais peut être demander à Optic 2 000 de te refiler une paire de triple-foyers. Regarde-toi, tu es pathétique là.