La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) craint que les mesures prises en France du nuage radioactif de Fukushima par l'IRSN (Institut français de
radioprotection et de sûreté nucléaire) ne soient sous-évaluées.
Selon le laboratoire de cette commission, «l'air a été échantillonné à partir d'un filtre à aérosols, qui ne permet pas de piéger l'iode présent dans l'air sous forme gazeuse». Cet iode
gazeux «pourrait constituer une part importante, probablement majoritaire, de l'iode radioactif présent dans les masses d'air contaminé».
Si cette différence d'appréciation est avérée, elle a une incidence très limitée en Europe mais grave au Japon.
Source : leParisien.fr