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Au Val de l'Eyre : "Front Républicain" ou pas ?

Publié le 24 mars 2011 par Bonsensetdemocratie

Et au Val de l'Eyre, les discours (et certaine remarque désobligeante aussi) vont bon train.

Or, dans ce canton, le parti de SARKO sera au second tour.

Mais, cacophonie oblige, il y a aussi cacophonie entre les deux candidats soutenus par l'UMP (voir mon article CANTONALES 2011 - Alliances et mésalliances de ce jour).

Même Alain JUPPE n'est pas d'accord avec SARKO !

François FILLON est, lui, rentré dans le rang !

On verra de tout à l'UMP.

Alors, votre pronostic pour dimanche 27 ?

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Lu dans le journal "Le monde" :

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/03/23/front-republicain-sarkozy-appelle-fillon-et-ses-ministres-a-jouer-collectif_1497540_823448.html#ens_id=1468778&xtor=RSS-3208

"Front républicain" : Sarkozy recadre Fillon et ses ministres

Le chef de l'Etat a "rappelé aux membres du gouvernement qu'ils appartiennent à un collectif et que ce collectif est exclusivement au service des Français". Cette phrase du porte-parole du gouvernement, François Baroin, prononcée à l'issue du conseil des ministres du mercredi 23 mars, traduit sobrement le fait que Nicolas Sarkozy s'est élevé contre François Fillon et les ministres qui se sont démarqués ces derniers jours à propos des consignes pour le second tour des cantonales.

Décidée par l'Elysée et défendue par le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, la consigne du "ni Front national ni front républicain" dans les cantons où le parti présidentiel ne sera pas au deuxième tour de dimanche prochain a suscité des remous au sein de la majorité.

Deux ministres, Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont d'abord  prôné à titre personnel un vote à gauche face au Front national. Surtout, le premier ministre, François Fillon, a appelé lundi à "voter contre le Front national", laissant entendre qu'il fallait voter PS. Il a attendu plus de douze heures avant de rectifier le tir, mardi, en affirmant qu'il était sur la même ligne que Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé.

Le chef de l'Etat a rappelé une "consigne générale" et pris le soin de souligner qu'il "ne visait personne précisément", a assuré un ministre, ajoutant : "Le président de la République a rappelé qu'un ministre n'a pas à donner d'opinion personnelle, il faut être solidaire de l'équipe."

LES "DEUX" DROITES

Mercredi, les attaques de l'opposition sur les relations entre l'UMP et le FN ont continué : l'ancien premier ministre Dominique de Villepin a estimé qu'"une digue" avait "sauté" : "Quarante pour cent des sympathisants se sentent dans la proximité du FN, c'est dire qu'il y a aujourd'hui une porosité", a déclaré M. Villepin sur RMC et BFM-TV. "A la vérité, il y a une division profonde au sein des soutiens de l'UMP : il y a d'un côté une droite dure, nationale" et "il y a une deuxième droite, qui est une droite républicaine, humaniste, qui de plus en plus se sent mal à l'aise."

La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a déclaré, mercredi, que la droite était "en train de perdre son âme". "La droite préfère le FN au front républicain", a-t-elle ajouté, dans le train qui l'emmenait au Mans avec la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Cécile Duflot.

Pour Alain Juppé, les polémiques autour du "ni-ni" sont "l'exemple même du faux débat", "aucun responsable UMP n'ayant envisagé une alliance" avec le FN. Pour son département de la Gironde, dans les six cantons où se déroulera un duel entre le FN et le PS dimanche, le ministre (Alain JUPPEa pourtant appelé à voter pour "le candidat républicain", pas à s'abstenir.


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