L’heure de la terre : avec/sans, avant/pendant

Par 5000k

Nous nous étions fait l’écho hier de l’heure de la terre : entre 20:30 et 21:30, nous avions scrupuleusement éteint nos lumières, et si 5000k restait ouvert, c’est bien que nous n’avions pas la main sur le serveur. Nous n’étions pas seuls, et d’autres ont éteint leurs monuments. L’évènement est l’occasion d’une petite réflexion sur l’éclairage dans nos villes. Si, vers la fin du XIXe siècle, l’invention de nouvelles sources d’éclairages conjugué à l’arrivée d’une nouvelle source d’énergie – l’électricité – a pu faire croire un instant que l’on pourrait s’éclairer comme en plein jour, il a fallut se rendre rapidement à l’évidence, et constater qu’éclairer c’était choisir. On éclaire ce qui a de la valeur pour une société, et pour donner de nuit une image de la ville qui puisse entretenir certaines correspondances avec l’image de la ville de jour. Nous sommes tellement habitué à revoir nos monuments à la tombé du jour que nous ne nous interrogeons plus sur le sens de leur illumination. L’Earth Hour nous permet de réflechir sur les économies d’énergies, mais aussi sur ce que serait nos villes avec et surtout sans : un nouveau regard, un manque, un trouble dans l’habitude, une nouvelle métamorphose par la lumière de l’espace urbain… Les images qui suivent ont été publiés dans le figaro : elles alimenteront notre/votre reflexion sur ce thème. PS/ n’hésitez pas à envoyer vos avant/pendant l’Earth Hour…






Via LeFigaro