Ah ma pauvre Lucette, où va notre démocratie ? les gens ne votent plus , ne s’intéressent plus à la politique…et pourtant…
Car plutôt que d’accueillir à bras ouverts les citoyens désireux de vivre ce moment électoral là où tout se jouait hier soir, la préfecture a préféré refouler les badauds à qui l’entrée était interdite. Citoyens , votez pour nous et cassez vous !
Un service d’ordre (plutôt sympathique du reste, c’est assez rare pour être souligné) n’autorisait que les journalistes à entrer ; même les élus (ou les battus !) devaient emprunter une autre entrée.
Votre serviteur, n’ayant pas de carte de presse, n’a pas pu entrer tout de suite contrairement à Denis Jacquat entouré de 7 ou 8 de ses amis venus goûter au champagne et aux petits fours du buffet qu’il aurait été dommage de partager avec des électeurs lambdas…
Heureusement , j’ai été sauvé par une adjointe au maire de Metz , que je remercie chaleureusement au passage , qui m’a fait entrer avec elle ; à moi le saint des saints ! j’ai alors pu faire mon boulot au milieu de la fine flore mosellane qui droite et gauche toute mélangée s’auto-congratulait de leurs résultats respectifs ; seul les candidats FN et leurs grouppies restaient à l’écart, se gaussant à haute voix de leurs excellents scores.
L’an dernier pour les elections régionales , il y avait moins de monde…mais pas de buffet…à quoi tient la démocratie quand même…
Quant à vous, la France d’en bas, vous qui n’avez pas place au banquet républicain, rassurez vous : il n’y avait pas grand chose de bon à se mettre sous la dent.
Juste l’image d’une démocratie qui se tient à l’écart du peuple. La lutte des classes à l’envers…