Le réchauffement des températures a toutefois varié selon les régions. Dans le Grand Nord, au Yukon et dans les montagnes du nord de la Colombie-Britannique, la température moyenne a augmenté au total de 2,2 °C depuis 1948. Dans la région de l'Atlantique, la hausse n'a été que de 0,5 °C.
À titre de comparaison, un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat évaluait que le mercure avait grimpé en moyenne de 0,74 °C entre 1906 et 2006 sur l'ensemble de la planète.
Le Canada étant un pays nordique, on a tendance à avoir un réchauffement deux fois plus rapide que le reste de la planète. Par ailleurs, les régions arctiques et nordiques voient des changements trois ou quatre fois plus rapides que les autres régions du globe.
Il n'y a pas de "surprise scientifique" dans les données publiées par Statistique Canada. C'est une autre étude qui tend à confirmer ce que l'on savait déjà, mais le tout avec un niveau de détails toujours plus varié.
L'analyse des données compilées par Statistique Canada révèle également que la hausse des températures a été plus importante en hiver et au printemps qu'en été ou en automne. Si une hausse de la température moyenne peut sonner comme une bonne nouvelle pour les Québécois, le problème est que les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent plus fréquents lorsque la moyenne change.
Ainis, par exemple, les grandes canicules vont devenir plus fréquentes. Les pluies orageuses, celles qui causent des inondations importantes, vont survenir plus souvent, ainsi que les incendies de forêt ou les épidémies dans le secteur agricole qui ne survenaient pas auparavant en raison d'un climat plus frais.
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