Megamind est le gros méchant de service, qui tente par tous les moyens d’asservir la ville de MetroCity. Malheureusement, malgré toutes ses tentatives il n’y parviendra jamais à cause de Metroman. Son rival est un super-héros qui œuvre pour la juste et qui lui mettra toujours des bâtons dans les roues.
Jusqu’au jour où Megamind arrive, par un coup de chance, à se débarrasser de Metroman et à pouvoir enfin mettre en place ses plans les plus diaboliques. Mais notre super-vilain se rendra vite compte que pouvoir réaliser tous ses rêves ne permettra pas forcément de combler sa grande solitude.
Même si le grand public connait surtout DreamWorks pour sa série de l’ogre vert Shrek. Ils sont aussi à l’origine de quelques long-métrages très sympathiques comme Souris City, Monstres contre Aliens ou encore le plus récent Dragons.
C’est donc avec un certain plaisir que je suis allé voir Megamind. Avec une bande-annonce qui m’avait assez tapé dans l’œil, car elle semblait sortir un peu du stéréotype classique qu’on peut tout le temps voir dans un film de super-héros. Et j’avoue ne pas avoir été déçu sur ce point.
Même si au début on a l’impression d’être dans un gros cliché du super-méchant qui veut prendre contrôle du monde, avec le super-héros du coin qui veut l’en empêcher. On se rend vite compte que c’est un effet complètement voulu. Le film prend vite une autre tournure, avec le super vilain qui se montre vite comme un personnage torturé par les souvenirs de son enfance.
Je peux difficilement vous parler en profondeur du personnage, car cela serait vous révéler des moments importants du scénario. Mais il faut savoir que dans l’ensemble l’histoire est rempli de bonnes surprises, certaines assez évidentes et d’autres rebondissements auquel on s’y attend un peu moins.
Megamind est un bon petit film d’animation, mais peut-être pas la meilleure production de Dreamwork. La faute à un scénario assez simple et à plusieurs passages qui tirent en longueur, mais dans l’ensemble l’humour est très plaisant et saura même divertir les plus jeunes spectateurs.