Dimanche 27 mars, réponse de Marine Le Pen à Jean-François Copé : « Vous serez jeté de la vie politique...Et croyez-moi, ce soir vous en sentez le goût, et bien au législatives vous en sentirez aussi l'odeur ».
Une abstention record, une poussée incontestable de l’extrême-droite à ces élections cantonales, cumulés aux enquêtes d’opinion laissant entrevoir la présence du FN au second tour de l’élection présidentielle de 2012, ne peuvent laisser nos responsables politiques dans le déni.
Ce goût là est celui de l’amertume. Cette odeur là est nauséabonde. Ces deux là additionnées sont contraires aux valeurs républicaines. La possibilité de revivre un 21 avril m’est insupportable. Soyons sincères : tout cela sent mauvais ! Il est encore temps de revenir à l’essentiel.
A la manière de Luc de Clapiers : « Le goût est une aptitude à bien juger des choses de sentiment. Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût ».