Il raconte l'histoire d'un improbable journal de Rome où 11 employés se croisent dans une narration chorale où les imperfections de tous et chacun sont mises en lumière.
Les imperfections sont touchantes. Elles rendent les gens humains. Voilà pourquoi le livre de Rachman (et le style et l'originalité, surement) lui rapporte de gros sous.
Notre vie quotidienne est ponctuée de ses moments profondément imparfaits.
Regardez l'espace médiatique accordée à certains individus.
Charlie Sheen, par exemple.
Peut-être que dans 25 ans parlerons nous de lui comme de la première créature artistique née des réseaux sociaux.
La première "bebitte" car nous sommes franchement, humains du 21ème siècle, trop près de l'animal pour pouvoir l'analyser adéquatement.
Le gars est un toxicomane notoire. Il est aussi un sex addict (comme la plupart des hommes le sont) qui s'affiche publiquement avec deux pitounes, qui offre sur le net quasiment un journal de baise, qui compte 3 millions d'abonnés sur son compte twit, qui semble avoir à la fois perdu son filtre du jugement et son filtre de censure en disant tout tout tout TOUT ce qui lui passe par la tête. Comme il est rarement à jeun, ça donne un cas de psychanalyse en direct et c'est, malheureusement, très très fascinant. On en redemande.
Et bien maintenant officiellement en chômage, Sheen essaie de monnayer cette bouche incapable de ne pas meubler le silence. Il part en tournée (!?!) dans un...spectacle (!?!)...appellé My Violent Torpedo of Truth/Defeat is Not An Option où on imagine qu'il continuera à parler comme le cocainomane en rut qu'il rapelle très facilement en entrevue. Le 14 avril il sera à Toronto. Le 2 mai (peut-être) à Vancouver. Avant il commence tout ça chez lui, aux États-Unis.
Je dis "peut-être" car avec Sheen, reliability is always an option.
Il vous en coûtera entre 85$ et 112$ (taxes incluses) pour entendre son cerveau échapper des mots.
Aux États-Unis, les billets se sont vendus comme des billets de Céline à Vegas quand on est boomer ou gay.
Et ce, même si on ignore tout de la performance que le comédien troublé compte offrir.
Ce qui nous empêche tous de le condamner pour l'âne qu'il est quand même, c'est qu'il compte donner 1$ par billet vendus au Japon et à sa reconstruction post-cataclysme.
L'homme qui a donné un visage aux termes "unemployed winner" a intenté une poursuite de 100 millions de dollars contre les producteurs de la série Two & Half Men pour bris de contrat. Il a bel et bien une équipe pour sa tournée mais il fera quoi? Il parlera de lui. Un vrai animal des réseaux sociaux.
Moi moi moi, miroir dis-moi si je me vois. (à tweeter,svp)
Là où je m'inmterroge ce sont sur les vidanges.
Les dictatures qui tombent les unes après les autres en sont un bel exemple. Ils ont d'abord régné en despote. Maintenant ils tombent.
Mais Chris Brown? Ce lâche qui a défiguré Rihanna. N'y a-t-il pas de justice?
Je crois qu'il exerce le métier de rappeur dans la vie. Peu importe, qu'on me présente sa situation de n'importe quelle façon, rien rien rien RIEN au monde ne justifie de frapper au visage (ou ailleurs) une femme. Le plus triste (et dérangeant) est que la jolie chanteuse lui ait pardonné et soit retournée dans ses bras.
Brown a refait la manchette cette semaine. Pour sa musique? Naaaaaaaaaaaaan! Il en fait? vraiment? Questionné sur le sale geste posé sur Rihanna dans un talkshow aux États-Unis, il a pété les plombs et démoli sa loge. Il s'en est excusé quelques jours plus tard.
AAAAAAAAARGH!
C'est beaucoup trop simple!
Zdeno Chara (et TOUS les Bruins)veulent tuer Pacioretty et Subban pendant trois matchs. Les multiples tentatives sont documentées visuellement à la tivi. Au troisième match, Chara réussit son coup sur Pacioretty.
"Je n'ai pas fait exprès", ça va, ça va ne t'en fais pas, on te pardonne.
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT
Chris Brown démolit le visage de son amoureuse et une loge. "Je m'excuse, je n'ai pas réfléchi", ça va, ça va on te pardonne.
Zavez le droit d'êtres imparfaits.
Mais quand est-ce que le camion à ordure ramasse sont stock?!