La deuxième entrée s'intitulerait "bouillon de ris de veau et de tricandilles", bel accomodement des abats dans un bouillon rendu bien gras en raison de toute la pièce du ris, la trachée et la noix de la gorge ...
Les épices, et les légumes ont parfumé l'ensemble. Un plat très simple dans sa conception mais rarement aussi délectable en raison des pièces de choix que m'a donné un détaillant du marché couvert de Libourne.
La douceur du Gevrey et la finesse de ses aromes ont convenu au plat : belle alternative à une apparente rusticité, droiture contre onctuosité, chair douce et compacte sur un lit de fleurs et d'épices que dépose le vin en bouche.
Bourgogne : Rossignol Trapet : Gevrey Chambertin : Clos Prieur 2001
Cette bouteille a été dégagée « aux épaules » 4 heures avant la dégustation
La robe est assez soutenue de couleur rubis, le nez, un peu réduit, au départ finit par s’ouvrir à l’aération sur des arômes floraux de roses et de pivoines, de griottes et de fraises des bois. L’entrée en bouche est élégante avec une fine chair veloutée, des tannins fins et polis, les fruits sont frais et expressifs dans un centre d’une bonne tenue, la finale d’une bonne persistance, avec des tannins un peu plus fermes est élancée, avec des fruits frais, finement épicés, à l’intensité modérée. Noté 15,5