L’humanité, est-ce l’ensemble des individus appartenant à l’espèce humaine, avec des caractéristiques et comportements identiques: la station debout, la préhension, la parole, et / ou ses caractères, valeurs, qualités (générosité, altruisme, empathie, oubli de soi (à distinguer du sacrifice), dans sa beauté, sa grandeur, sa splendeur et aussi sa misère, qui nous distinguent de la « bête »?
Dès l’aube de l’aventure humaine, nos ancêtres se sont démarqués des autres règnes par la première des innovations: la conquête du feu et sa domestication. Si l’humanité a évolué, spirituellement, moralement, physiquement, technologiquement, elle ne se distingue ni ne s’éloigne de l’animalité dans son rapport à l’autre, son rapport à soi-même. Nous le constatons tous les jours, dans nos vies, dans les média, il s’avère le seul être sur terre capable de faire souffrir, humilier, tuer, sans finalité juste pour un illusoire semblant de toute puissance. Nous sommes en 2011, dans une période charnière de l’Histoire, est-ce que le genre humain réalisera une nouvelle avancée ? Régressera ?
L’homme, sous toutes les latitudes, en commun avec tout le vivant (du plus petit organisme monocellulaire à l’organisme multicellulaire que nous sommes) est soumis aux lois de la nature, satisfaire ses besoins fondamentaux : manger, boire, se reproduire, se protéger, se reposer, c’est le premier degré, vient ensuite la possibilité d’avoir une maitrise sur son environnement, de se sentir en confiance et en sécurité, le troisième degré besoin d’aimer, d’être aimé, le quatrième le sentiment de son utilité, de sa valeur intrinsèque, le dernier enfin le besoin de réalisation de soi, par le travail, la création, la recherche, ou tout autre, selon les aptitudes et spécificité de chacune d’entre nous ( cf: Les besoins fondamentaux de Maslow psychologue américain).
Tous nous éprouvons l’obligation de satisfaire nos besoins pour vivre. Sous nos différences: naissance, sexe, physique, race, nationalité, religion ou non religion, statut socioprofessionnel chacun d’entre nous est en droit d’avoir le nécessaire pour exister de par sa naissance sur notre planète. Hors des grandes théories politiques de nos dirigeants quels qu’ils soient, naitre Terrien est en soi une constitution inaliénable préalable à toute constitution, idéologie, intérêt, parti, ou origine géographique, condition première pour réaliser la Paix nécessaire à la survie de l’espèce. Sa remise en question ne pourrait ni être, ni s’envisager, ni se négocier. Pouvoir vivre sans condition de statut, de mérite ou de je ne sais quoi est selon moi une vrai avancée égalitaire, première étape sur le chemin de la fraternité, nous n’aurions plus à nous battre pour un bout de pain, un bout de gras ou un bout de je ne sais quoi, de pas en pas nous continuerons notre route vers la liberté.
« Quelle rêveuse, les choses ne sont pas si simples c’est trop simpliste » diront certains.
Rêveuse oui je le suis je le revendique, tout ce qui nous entoure matériellement, socialement, technologiquement fut rêve avant de devenir réalité. Pas si simple, dites-vous essayons au moins avant de capituler. Trop simpliste ? Les choses simples souvent n’attirent pas notre attention nous les réservons aux enfants, il nous faut du lourd, du complexe, du compliqué afin de justifier et nous justifier notre cerveau, notre intelligence. L’être humain a le don pour tout complexifier, peu-être, avons-nous peur de nous ennuyer et / ou de nous retrouver face à face à nous-mêmes ?
Le Conseil National de la Résistance l’as réalisé en France à travers la mise en place des lois sociales et politiques instauratrices d’une égalité de fait devant les joies, nécessités, vicissitudes de l’existence.
« …tout en assurant à tous le maximum de liberté, et tout en favorisant en toute matière l’esprit d’entreprise, elle (la France) veut faire en sorte que l’intérêt particulier soit toujours contraint de céder à l’intérêt général, que les grandes sources de la richesse commune soient exploitées et dirigées … pour l’avantage de tous, que les coalitions d’intérêt … soient abolies une fois pour tous, et qu’enfin chacun de ses fils, chacune de ses filles puisse vivre, travailler, élever ses enfants dans la sécurité et la dignité… »
« libérer la France de la domination antinationale et antisociale des hommes des trusts ».
« L’orientation et le contrôle de la production par l’État en faveur de la collectivité »
« l’élimination préalable des féodalités économiques »
Aurions-nous dû continuer le « combat », essayer d’étendre ce système sur la terre entière empêchant ainsi ceux qui prennent la planète pour leur terrain de jeu et jouent avec les peuples, délocalisant, localisant au gré de la marge possible de rentabilité? Peu-être n’assisterions nous pas aujourd’hui à la montée en puissance de l’extrême droite en particulier et des extrémistes de tout bord en général, gangrenant les cœurs, les esprits, les corps, les états. Les riches ne se déferont pas de leur fortune, ils sont capables de provoquer des conflits pour la préserver, on les chasse par la porte ils reviennent par la fenêtre…
Controverses: Denis Kessler, ancien vice-président du MEDEF, a déclaré dans le magazine Challenges (4 octobre 2007) qu’il fallait « défaire méthodiquement le programme du C.N.R. » en précisant : « le gouvernement s’y emploie ».