LYON, 26 mars 2011 (AFP) - 26.03.2011 09:11
Salué dès ses premières parutions, après quinze ans de lutte pour être édité, le romancier Roger Jon Ellory dépeint dans de sombres fresques une Amérique meurtrière et rongée par la culpabilité, loin de l'Angleterre qui l'a vu naître.
“J'écris sur les Etats-Unis parce qu'ils ont le FBI, la CIA, Hollywood, Las Vegas et New York, Elvis et le jazz, la mafia, la peine de mort, Marylin et les Kennedy”, énumère-t-il à l'AFP en marge du festival Quais du Polar à Lyon, dont il est l'une des têtes d'affiche.
“Alors que l'Angleterre a le thé, les vertes pelouses et les églises de campagne, les sandwiches au jambon et le Seigneur des Anneaux”, complète dans un sourire espiègle le romancier de 45 ans, carrure massive, chevelure et barbichette rousse.
La vie de cet enfant de Birmingham, qui n'a jamais connu son père et a perdu sa mère à sept ans, n'a pourtant rien de paisible: envoyé en pension avant d'être confié à sa grand-mère, il est emprisonné à 17 ans pour… avoir dérobé des poulets dans un monastère.
Tôt passionné de lecture, il s'efforce dès sa sortie de prison de “faire quelque chose de créatif” et étudie la philosophie, le graphisme, la photographie et la musique, tout en dévorant les oeuvres de Conan Doyle et Stephen King.
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