Le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade- vient de racheter l'avion présidentiel ( un Airbus 319) délaissé depuis plusieurs mois par le locataire de L'Elysée, Nicolas Sarkozy. Montant de la transaction, 20 milliards de F CFA.
Le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade- longtemps adoubé par ses pairs chefs d'Etat africains, qui ont dû se procurer des Airbus pour leurs déplacements officiels à l'étranger- peut respirer. Il vient de racheter pour la bagatelle de 20 milliards FCFA l'avion présidentiel (un Airbus 319) délaissé depuis plusieurs mois par le locataire de L'Elysée, Nicolas Sarkozy.
C'est la fin du compte à rebours du locataire de Roume. Une longue
course pour décrocher l'oiseau "cadeauté" devant assurer sa
desserte vers l'international relève du passé. Car, selon des
sources concordantes, parvenues à Les Afriques, l'avion est entré en
hangar quelques minutes après son atterrissage ce jeudi, peu avant 15
heures Gmt, sur le tarmac de l'aéroport Sédar Senghor.
"Courtisé" ces deux dernières années, par plusieurs constructeurs
aéronautiques de renommée internationale, le président Abdoulaye Wade
s'est décidé de se tourner vers le président Nicolas Sarkozy dont l'un
des avions de commandement n'était plus opérationnel. "L'offre
financière proposée par le président sénégalais pour le rachat de cet
Airbus devait être calibrée sur la demande de l'Elysée" a commenté une
source
D'intenses négociations ont été engagées entre Dakar et Paris via des
missi dominici."Le chef de l'Etat sénégalais voulait être en possession
de son avion avant le 04 avril " poursuit notre source. Le nouveau joyau
qui sera rebaptisé " Pointe de Sarène", en remplacement de l'ancienne
appellation " Sangomar" devra être présenté officiellement au public
incessamment, a appris Les Afriques
Pour rappel, les déplacements du chef de l'Etat, Abdoulaye Wade à bord
de "Sangomar" ont porté un lourd tribut au trésor sénégalais. La
défunte compagnie aérienne, Air Sénégal international, en avait fait
aussi les frais en convoyant des officiels sénégalais dans leurs séjours
à l'étranger.
Ismaël Aidara