Torapamavoa vous propose un regard approfondi sur l'info..
En préambule il faut lire cet article excellent et recapitulatif,
http://watchingsarko.canalblog.com/archives/2007/11/09/6832498.html
nous l'avions déjà signalé dans notre blog ici :
Des propos tenus sur des blogs malveillants et dans un article paru dans le Nouvel Observateur faisant état de liens entre Paris Biotech Santé et l’Arche de Zoé, m’amènent à vous apporter un éclairage précis sur tous les amalgames et insinuations faits :
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comment l'association a t elle beneficiée de l'aide logistique de l'Etat français avant la tentative d'exfiltration des enfants,en utilisant des avions de l'armée française pour le transport du matériel de N'Djamena à Abéché ?
pourquoi les services du ministère de la defense connaissaient le plan de vol du boeing affréyé par Breteau ? ? ? ?
Pourquoi la tresorière de l'arche de zoé est aussi administratrice d'une firme pharmaceutique,Paris Biotech Santé,financée par Biolliance pharma qui a pour vice president au conseil de surveillance FRANCOIS SARKO, frere de notre triste president....
Est ce une coincidence si Pfeizer, spécialiste officieux d'essais clinique de medicaments est attaqué par le Nigeria pour des essais de médicaments illégaux sur 200 enfants en 1996 ( le Trovah) ayant entrainés 11 decés chez ces enfants et de multiples séquelles... ?
http://www.20minutes.fr/article/162279/Economie-Le-Nigeria-reclame-7-milliards-de-dollars-de-dommages-au-laboratoire-Pfizer-qui-dement.php
il semble que le veritable nom du labo soit PFIZER et non Pfeizer.
2006 Pfizer produit 8,2% des médicaments consommés dans le monde, premier producteur mondial.
Bon et comme je ne suis pas venu pour rigoler :
douteuse : image source 2007 Désinformation:
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Monsieur Amédée-Menesme,
Ce blog ne cherche pas à jeter l'opprobre sur votre entreprise, mais simplement à apporter un éclairage nouveau sur l'affaire de l'Arche de Zoé. Le fait que l'organisatrice de cette opération travaille également pour Paris Biotech Santé est - il me semble- une information pertinente, en terme d'expérience et de relations que cela a pu lui apporter, surtout dans ce contexte où beaucoup de questions restent sans réponse.
Voilà pourquoi ce blog s'acharne, par souci d'honnêté.
Quant au soutien de Paris Biotech à l'Arche de Zoé, s'il est vrai que l'association a été déclarée en juillet 2005, l'opération "un village à Sumatra" a été organisée par les mêmes personnes (voir site ADZ), et sur le site de Paris Biotech on peut lire [PBS info numéro 3, janvier 2005]:"En ce début d’année, l’Equipe de Paris Biotech sensible à l’avenir des enfants d’Asie, a choisi de soutenir l’opération « Un village d’enfants à Sumatra »"
Ce qui est tout à votre honneur, de plus un soutien en 2005 ne dit absolumment pas que vous avez choisi de soutenir également l'"opération Darfour", et ce n'est d'ailleurs, pas ce que je dis. J'ai simplement diffusé une information déja rendue publique par votre propre site web, et j'en ai précisé le contexte.Cordialement,
Ce qui est tres juste,
nous apportons ces quelques précisions encore à cette affaire avec :
http://collectif28sansp.canalblog.com/archives/2008/01/11/7527371.html
L’objet social de l’association l’Arche de Zoé est d’« intervenir en faveur des enfants victimes du tsunami du 26 décembre 2004, à Banda Aceh (Sumatra, Indonésie) pour leur permettre de retrouver des conditions de vie décentes par des programmes sanitaires, sociaux et éducatifs ; développer, mettre en œuvre et coordonner des programmes de réhabilitation de l’environnement familial et social de ces enfants ; développer tout programme en adéquation avec les besoins des enfants et de leur environnement de manière à favoriser le retour à l’autonomie, de façon plus générale ;
mettre en œuvre toute action permettant de venir en aide aux enfants en difficulté, en détresse ou victimes de catastrophes naturelles ».
Comme ne le laisse pas deviner cet énoncé humanitaire, l’association est une initiative d’un organisme semi-public français, Paris Biotech Santé. Celui-ci a été fondé conjointement par l’Université Paris-V Descartes, l’INSERM, l’École centrale de Paris, et l’ESSEC, et dispose de tous les agréments officiels nécessaires.
Son objet est de soutenir des projets de création d’entreprises dans le domaine du médicament, des dispositifs médicaux et des services aux malades [3].
Paris Biotech Santé gère un immeuble de 3 200 m², dont 2 500 m² de laboratoires, à l’hôpital Cochin. Ces installations ont été inaugurées en grande pompe, il y a trois semaines par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, et le président de l’université Paris-V Descartes, Jean-François Dhainaut [4].
Il résulte de ce montage que la finalité ultime de l’Arche de Zoé est de tester des programmes sanitaires sur des enfants en difficulté dans le tiers-monde en vue de leur développement commercial.
Les liens organiques de l’Arche de Zoé et de Paris Biotech Santé sont attestés par l’avis de création de l’association publiée au Journal officiel de la République française du 2 juillet 2005. Il précise : « Siège social : 23, rue Hallé, 75014 Paris. Courriel :
xxxxxxxxxxxxxxx
». Au demeurant, Stéphanie Dhainaut-Lefèbvre, contact légal de l’Arche de Zoé est aussi la directrice adjointe de Paris Biotech Santé et l’épouse du président de l’université. En outre, l’Arche de Zoé est la déclinaison française de la Zoe’s Ark Foundation Inc. (154 A’Becket Street, Melbourne 3000, Victoria, Australie). Malgré le communiqué de la Fondation assurant n’avoir aucun lien avec l’association homonyme française, tous les responsables français sont membres de l’organisation-mère australienne, y compris Paris Biotech Santé qui figure parmi la liste fiscale en notre possession.
Contacté par téléphone, Paris Biotech Santé indique que seul son directeur, le professeur Olivier Amedée-Manesme, est habilité à répondre à la presse et que celui-ci n’est pas joignable. C’est dommage car il aurait été en mesure d’indiquer quel avis le Comité d’évaluation de Paris Biotech Santé a émis sur le programme Arche de Zoé ; un Comité d’évaluation où siège le docteur François Sarközy, médecin pédiatre. Contacté à son tour par téléphone, le secrétariat de François Sarközy nous assure qu’il transmet notre question et nous rappelera.
François Sarközy est politiquement proche de son frère aîné, le président Nicolas Sarközy, au point que celui-ci, lorsqu’il était maire de Neuilly et ministre de l’Intérieur, l’avait fait nommer médiateur dans le conflit social de l’hôpital américain de Neuilly [5].
Le Figaro le présentait au lendemain de l’élection présidentielle comme l’une des 100 personnalités qui compteraient désormais « au coeur de la future équipe de France » [6].
Le média sarközyste (excusez le pléonasme) précisait : « Ce pédiatre de 48 ans, vice-président du Conseil de surveillance d’une société de biopharmaceutique, s’est beaucoup rapproché de son grand frère Nicolas lors de la campagne, notamment à l’occasion de séjours brefs mais studieux dans la maison de François, en Provence. » De son côté, Le Nouvel Observateur indique : « Autant Nicolas Sarkozy entretient des relations orageuses avec son frère aîné Guillaume, un temps vice-président du Medef, autant il se sent proche de François, un pédiatre devenu manager. C’est chez lui que Sarkozy a reçu ses amis, le soir de son discours “fondateur” du 14 janvier, et c’est dans sa maison du Midi qu’il s’est parfois réfugié pendant la campagne » [7].
Le Monde note : « Le frère cadet de M. Sarkozy a été beaucoup vu au cours de la campagne. C’est chez lui, dans sa maison des Alpilles, que l’ex-ministre a passé de nombreux week-ends ces derniers mois. En l’absence de Mme Sarkozy - qui n’a été officiellement présente au côté de son mari que le 14 janvier et le 22 avril, et enfin dimanche 6 mai sur le podium dressé place de la Concorde, à Paris, au soir de la victoire -, il a symbolisé une présence familiale autour du candidat. Interrogé un jour sur le sens de sa présence, François Sarkozy, soucieux de lever toute ambiguïté, avait précisé : “Je ne le soutiens pas, je l’accompagne”. » [8]
François Sarközy est aussi une personnalité influente des médias. Ainsi Libération lui a attribué un rôle dans l’éviction de Robert Namias de la direction de TF1 au lendemain de l’élection présidentielle [9].
À la rubrique « François SARKÖZY de NAGY-BOCSA », le Who’s Who in France indique : « Interne des Hôpitaux de Paris en pédiatrie (1983-85 et 1987-89), Assistant au laboratoire de physiologie respiratoire de l’hôpital Trousseau à Paris (1989-90) ; aux laboratoires Roussel-Uclaf : Chef de projet international pour les antibiotiques (1990-93), Directeur du développement clinique international (1994-95), Responsable du développement international (1995) ; au groupe Hoechst Marion Roussel : Vice-président, Directeur de la gestion du portefeuille et des projets en développement international à Bridgewater (États-Unis) (1996-98), Directeur médical et pharmaceutique pour la France (1998-99) ; Président-directeur général du Centre international de toxicologie (1998-99) ; Directeur médical pour la France à Aventis (1999-2000), Associé du Cabinet de conseil en stratégie et en organisation devenu AEC Partners (depuis 2001), Président d’AEC Partners Inc. (depuis 2006) ; Vice-président, Membre du conseil de surveillance de BioAlliance Pharma (depuis 2005) »
Bio Alliance Pharma termine ses expérimentations humaines pour le lancement de médicaments luttant contre des maladies opportunistes du cancer et du HIV, Loramyc, Lauriad et Transdrug [10].
Le monde étant petit, en 2006, le principal client de François Sarközy à AEC Partners est le syndicat français de l’industrie pharmaceutique (LEEM), lequel emploie aussi Stéphanie Lefebvre de Paris Biotech Santé et de l’Arche de Zoé, via LEEM-Recherche.
Le président Idriss Déby ne s’est certainement pas exprimé à la légère. Le rapatriement des journalistes et des hôtesses de l’air impliqués dans cette opération a dû être chèrement négocié. Au demeurant, le Tchad, en traduisant en justice les responsables de l’Arche de Zoé, conserve un moyen de pression non-négligeable sur le président français.
BAS comme