Le tremblement de terre de magnitude 9 du 11 mars peut-il engendrer le réveil des volcans situés plus à l'est ? Une étude préliminaire de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) montre que ce séisme exceptionnel a modifié les contraintes tectoniques de la région et que le risque d'éruptions sur l'archipel japonais doit être pris en compte.
Deux jours après le tremblement de terre du 11 mars, le volcan Shinmoedake, situé sur l'île de Kyushu dans le sud du Japon, est entré en éruption. Cependant, ce volcan est relativement actif (sa dernière éruption datait seulement du 26 janvier 2011), situé à environ 1500 km de l'épicentre du séisme et les changements de pression ont été très faibles. Les causes de l'éruption seraient donc plus dynamiques que liées aux modifications des contraintes.
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