Signe du temps… à l’instar de bien de villes, Montréal sera plongée dans le noir aujourd’hui le 26 mars, à l’occasion d’Une Heure pour la Terre, édition 2011. Cette action symbolique à la fois individuelle et collective tente de sensibiliser les autres au réchauffement climatique en montrant que chacun peut agir pour aider la cause de cette planète.
On peut peut-être retrouver un certain écho à ce désir d’améliorer le sort de la planète dans l’art de George de La Tour qui décrit si bien l’état d’intériorité individuelle repliée sur soi, mais surtout pour ce désarroi face à l’image du soi-même. Cette flamme, quoiqu’ardente, vacille aisément; elle traduit toute la fragilité de notre condition humaine; elle nous laisse sur cette impression que la valeur tangible des actions humaines se trouve dans des effets émotifs qui agissent sur l’autrui. Le prolongement d’une conscience est un concept abstrait sans réelle valeur, sauf pour son effet bénéfique sur soi. Par là, il se trouve l’essence des tableaux nocturnes de George de Latour, l’âme isolée sans connexion à l’autrui, le seul issu possible est la dimension immatérielle de l’ombre de soi-même.