Kathel m' a prévenue que ma chronique sur La part de l'homme d'Hari Hotakainen se retrouvait sur un autre blog. Etrange non?
En clair, ma chronique :
Salme est une ancienne mercière à la retraite. Elle rencontre par hasard un écrivain en manque d’inspiration qui lui propose un marché. Lui raconter sa vie contre de l’argent pour en faire un livre. Une proposition folle, insensée aux yeux de Salme. Mais celle ci a besoin d’argent et elle estime que sa vie vaut un prix plus élevé. Elle accepte de tout lui raconter contre 7000 Euros. Salme, mariée, mère de trois enfants lui promet de lui dire que la vérité.Avertissement : si vous cherchez un livre qui vous livre un aspect tout rose et tout lisse de la Finlande passez votre chemin…Quel livre ! J’étais loin, mais vraiment très loin de m’imaginer que cette lecture allait me troubler à ce point. Le hasard amène Salme à rencontrer un écrivain. Le marché est simple : lui raconter sa vie contre de l’argent. Elle décide qu’elle ne dira pas tout et fait promettre à l’écrivain de n’écrire que ses propres paroles. Après tout, elle peut lui parler de son ancien commerce, de son mari Paavo et de ses trois enfants qui ont réussi leur vie. Comment elle et son mari ont gagné honnêtement leur vie, élevé et inculqué des valeurs à leurs enfants. Une vie qui semble lisse, parfaite, idéale même. Mais l’écrivain se questionne sur la véracité du récit de Salme. On découvre que son mari Paavo s’est enfermé dans un mutisme et que ses trois enfants Helena, Pekka et Maijan’ont pas si bien réussi. Salme est une personne foncièrement honnête qui ne comprend plus la société actuelle. Un monde où le profit et le libéralisme conduisent à toutes les dérives. Ses propres enfants y ont contribué et en sont victimes à leur tour. Helena et Pekka sont deux êtres laminés, essorés par ce système. Est-ce le récit de Salem qui nous est livré ou l’écrivain y a t’il apporté une part de fiction ? On en sait pas par contre sans en dire de trop, on est bousculé, saisi par cette histoire où finalement tout s’imbrique.
Il s’agit d’un livre dense remarquablement bien mené ! L’auteur nous pousse dans nos retranchements, nous amènent à nous questionner sur le monde dans lequel nous vivons et auquel nous participons. Ca percute, ça clashe !
L’auteur nous met face à nous même avec beaucoup de sarcasme. Il s'agit d'une lecture riche en réflexions sur des sujets qui ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent.
Les personnages sont dirigés d'une main de maître. Rien n'est innocent ou laissé au hasard et la fin m'a laissée sans voix...
Maintenant, un extrait de l'article du blog http://blog.amicalien.com/Diptyque/t14113_kari-hotakainen--la-part-de-l-homme-.htm :
Salme est une ancienne mercière à la retraite. Elle rencontre par hasard un écrivain en manque d’inspiration qui lui propose un marché. Lui raconter sa vie contre de l’argent pour en faire un livre. Une proposition folle, insensée aux yeux de Salme. Mais celle ci a besoin d’argent et elle estime que sa vie vaut un prix plus élevé. Elle accepte de tout lui raconter contre 7000 Euros. Salme, mariée, mère de trois enfants lui promet de lui dire que la vérité. Avertissement : si vous cherchez un livre qui vous livre un aspect tout rose et tout lisse de la Finlande passez votre chemin…
Le hasard amène Salme à rencontrer un écrivain. Le marché est simple : lui raconter sa vie contre de l’argent. Elle décide qu’elle ne dira pas tout et fait promettre à l’écrivain de n’écrire que ses propres paroles. Après tout, elle peut lui parler de son ancien commerce, de son mari Paavo et de ses trois enfants qui ont réussi leur vie. Comment elle et son mari ont gagné honnêtement leur vie, élevé et inculqué des valeurs à leurs enfants. Une vie qui semble lisse, parfaite, idéale même. Mais l’écrivain se questionne sur la véracité du récit de Salme. On découvre que son mari Paavo s’est enfermé dans un mutisme et que ses trois enfants Helena, Pekka et Maija n’ont pas si bien réussi. Salme est une personne foncièrement honnête qui ne comprend plus la société actuelle.
Un monde où le profit et le libéralisme conduisent à toutes les dérives.
Ses propres enfants y ont contribué et en sont victimes à leur tour. Helena et Pekka sont deux êtres laminés, essorés par ce système. Est-ce le récit de Salem qui nous est livré ou l’écrivain y a t’il apporté une part de fiction ? On en sait pas par contre sans en dire de trop, on est bousculé, saisi par cette histoire où finalement tout s’imbrique.
Il s’agit d’un livre dense remarquablement bien mené ! L’auteur nous pousse dans nos retranchements, nous amènent à nous questionner sur le monde dans lequel nous vivons et auquel nous participons.
L’auteur nous met face à nous même avec beaucoup de sarcasme.
Une lecture riche en réflexions sur des sujets qui ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent.
Les personnages sont dirigés d'une main de maître. Rien n'est innocent ou laissé au hasard et la fin m'a laissée sans voix... *****
Vous pouvez constater par vous même que l'INTEGRALITE de ma chronique s'y trouve sans aucun lien vers mon blog. Pire, l'auteur n'a pas pris la peine de citer sa source !
Dominique en fait aussi les frais....
Edit : Comme il est impossible de laisser des commentaires sur ce blog, j'ai adressé un mail à l'hébergeur et je vous invite à en faire autant même si vous n'êtes pas concernés par ce plagiat ! Dominique a rédigé un mail type que vous trouverez sur son blog.
Merci d'avance !