Seule la fin éclaire l'histoire. Pour la Secrétaire Générale de République Solidaire, Brigitte Girardin, comme pour l'ensemble des militants qui composent le Mouvement de Dominique de Villepin, l'après 27 mars c'est d'abord la perspective de s'approcher enfin de la campagne qui a motivé tant d'efforts depuis 2009. La vie politique va alors devenir tellement plus intense quand il reste à affronter la seule échéance qui motive cette formation politique : la présidentielle.
Etranges spectacles ces derniers jours d'hautains devenus conciliants, de méprisants devenus attentifs. C'est le spectacle du pouvoir qui semble s'éloigner pour bon nombre de hiérarques de l'UMP.
Ce doit être le sentiment pour Brigitte Girardin qui, elle, a su accepter par fidélité à des valeurs et à un engagement auprès d'un leader (Dominique de Villepin) les périodes où la solitude peut être la compagne de la conviction.
Ce sont des périodes où la force de la liberté sans compromis donne des perspectives nouvelles.
La formation de Dominique de Villepin a compté plusieurs arrivistes qui sont au moins arrivés à un résultat en la quittant : l'échec des 20 et 27 mars, fruit d'une campagne sans projet, sans proposition, sans label, sans leader national acceptant de s'impliquer sur tous les terrains.
La sagesse populaire dit que "seuls les combats non livrés peuvent ne pas être gagnés". La majorité présidentielle n'a pas livré la bataille des cantonales 2011. Elle ne pouvait donc que la perdre et elle va la perdre avec ampleur.
Il reste maintenant à ouvrir de nouveaux épisodes. Le mois d'avril 2011 devrait être important avec tout particulièrement la conférence de presse du 14 avril 2011. Ce doit être le moment pour ceux qui ont eu la solidité pour dire non de montrer le sens qui est le leur pour mériter que le plus grand nombre leur dise oui.
Ce sont de nouveaux mots, de nouveaux actes. Les mots pour une autre fin que celle que les actuelles enquêtes d'opinion tendent à vouloir écrire avec précipitation et pas nécessairement anticipation car l'opinion française consent si difficilement à être prévisible donc prévue ...