- La romantique call-girl de Nina Ricci -Cette saison, Peter Copping essaye de nous berner. Il joue sur l'ADN romantique d'une des plus célèbres maisons de couture françaises : c'est fluide, froufrouté, plissé, ça sent bon les couleurs pastel, du rose poudre au blanc crème en passant par les sables, MAIS c'est loin d'être « gnangnan ». Le designer britannique a injecté de la putasserie sexy et discrète à l'ensemble de sa collection. De la transparence sous du tulle, des jupes courtes ou des jeux de jambes révélées, ou même des tétons qui apparaissent. Scandale ?! Bien sûr que non, l'homme est expert en la matière, il suggère, il ne propose pas. Il laisse imaginer, il ne sert pas sur un plateau. Résultat ? Un ensemble qui reste fidèle à l'esprit de la griffe tout en prenant un grand coup de fouet. Une femme sexy qui peut tout autant être séductrice que faire l'innocente, un double jeu possible qui devrait en exciter plus d'une. On récupère :le froufrou ! Chez Nina Ricci, ça dégueule de froufrou : jupes, tops, robes, il y en a partout. Franchement, on n’est pas contre, MAIS en UNE seule et unique touche. C'est comme le léopard chez Givenchy, ça peut être un élément de force extrême, il faut donc l'atténuer avec le reste d'une tenue sobre et chic. Par contre, là où vous choisissez d'en mettre, vous pouvez vous lâcher. Par exemple, si c'est un top, ça peut être un top meringue mais le pantalon ou la jupe sera strict et sobre. Sinon, n'importe quel chien risque de vous prendre pour une vraie meringue vivante, et là... Bien à vous.