Un polar classique, mais sans intervention de la police, sans inspecteur vedette ni vieille dame aux pouvoirs de déduction hors du commun. En revanche, de jeunes protagonistes gravitant autour d’un vieil oncle à héritage objet de toutes les convoitises. Une illustration de la vengeance de femme dédaignée.
Nous sommes en septembre 1929. Fay et Anna sont toutes deux amoureuses de Cart Fairfax, qui, lui, est fou d’Isobel. Cependant, il est tellement tombé dans la débine qu’il évite tout contact avant ses anciens amis. Son oncle aurait aimé que Cart et Anna, la nièce de sa défunte et vénérée épouse, se marient. Mais Cart trouve Anna insupportable depuis qu’ils sont petits. Il veille en revanche depuis trois ans sur Fay, qui lui a avoué un mariage secret avec son ami Peter, contraint de s’exiler en Amérique après la faillite retentissante de son père, dont Cart était le secrétaire.
Cart est un beau et athlétique jeune homme. Il vit des temps extrêmement difficiles depuis qu’il a perdu son emploi. Chaque fois qu’il en trouve un autre, sans motif apparent, on lui signifie son congé. Il n’a rien mangé depuis plusieurs jours, n’a plus un penny en poche quand un inconnu lui fourre dans la main un tract qui lui propose de gagner 500 livres. Mais pour ce prix, que devra-t-il faire ? Commettre un délit ? Un crime ? Il n’a pas le choix…Mais il sent autour de lui une machination machiavélique. Qui, sous le nom de code de Z.10, se cache derrière tout cela ?
Conversations secrètes, coïncidences troublantes, rendez-vous dans des quartiers isolés, courses en automobile, fuite éperdue à travers les toits, chute dans les jardins, cambriolage simulé, vol d’une broche de très grande valeur. Tout finira bien entendu par la confusion des méchants et les retrouvailles des deux tourtereaux.
Faute de choix, (titre original : Beggar’s Choice (1931), polar de Patricia Wentworth, traduit de l’anglais par Eric Moreau, Editions 10/18 dans la collection « grands Détectives », 319p. 7,50€