C'est effectivement la question que l'on pourrait se poser à la lecture des articles de cette semaine. Mise en bouche mercredi, en première page : les possibilités que vont nous offrir les robots. On connaissait déjà la robotique dans les usines, qui permet de faire faire le travail de 20 personnes par une machine. Mais la robotiqure va désormais débarquer dans notre quotidien. Elle va passer l'aspirateur à notre place, s'occuper de mémé quand nous ne sommes pas là et même pourquoi pas mordre les mollets du facteur à la place d'un vrai chien. Ceci dit, celui qui a dit qu'on pourrait travailler plus pour gagner plus doit se sentir malin auourd'hui : à quoi ça sert si les robots font le travail à notre place. On va tous se retrouver dans la situation du chômeur professionnel, ou, soyons plus optimistes, dans l'obligation de ne pas travailler. Aïe, aïe, aïe !
Parce que la suite c'est le jeudi : le prix des produits que nous achetons ne va pas cesser de grimper. La faute paraît-il au renchérissement des matières premières. Alors déjà on ne travaillera plus, donc on n'aura plus de revenus, mais en plus ça va être plus onéreux !
Et ce n'est pas fini : suite provisoire vendredi. Notre société de consommation organise sciemment la production d'équipements à l'obsolescence programmée pour renouveler les parcs. Un immense gaspillage en quelque sorte. Seulement on aura l'air malin quand il n'y aura plus rien à gaspiller ! Et ce sont nos enfants qui vont payer la note ! Vous y avez pensé à celle-là !
Alors merci au journal Metro d'attirer notre attention sur ce sujet brûlant et qu'il continue surtout sur cette bonne voie.
Et j'ai une proposition à vous faire : on efface toute notion de profit, c'est-à-dire qu'on travaille gratuitement, mais on a le droit d'en recevoir gratuitement également les produits et les services nécessaires à notre survie, dans les limites de la finitude de notre planète!
Chiche ????????