La saison des expositions a repris depuis quelques semaines et avec elle des petits bijoux. Comme celle d'Othoniel au centre Georges Pompidou. Peu connaissent ce nom. Mais beaucoup ont déjà emprunté l'une de ses oeuvres Place Colette au Palais Royal. Les élèves de l'Ecole du Louvre qui étaient en première année il y a sept ans auront pour leur par expérimenté les bijoux géants exposés au sein de la Cour Khorsabad. Oui, ça aussi c'était lui.
A Beaubourg, c'est l'intégralité de son oeuvre qui est revisitée. De ses premières pièces surréalistes au sculptures de soufre pour arriver au verre soufflé. Mais avant d'apprécier l'exposition comme il se doit, il faut pouvoir passer outre deux points de détail. Tout d'abord ne pas avoir peur de croiser un groupe de touristes russes (féminins et blondes) dans une petite exposition qui n'aurait attiré que les habitués, si le 4e étage n'était pas fermé pour le décrochage de elles@. Ensuite, il ne faut pas, comme moi, avoir le jaune clair en horreur. Mais passé la troisième salle, on se sent tout de suite mieux. Dommage que les oeuvres délicates d'inspiration surréaliste soient dans le sas d'entrée...
Le basculement entre le soufre et le verre s'opère dans la quatrième salle, où est exposé le projet "Collier cicatrice", collier de petites perles de verre rouge porté, notamment, en marge de l'Europride en 1997.
Puis arrivent les guirlandes de verre. Les colliers de verre. Les barques en verre. Et la chambre de la princesse de verre qui peut faire régresser n'importe quel visiteur à un âge où Cendrillon et la princesse au petit pois était un objectif de carrière ! Et ça, c'est quand même vachement bien.
Lo, princesse