Profitant du Salon du Coupé, Cabriolet et SUV, Chevrolet va exhiber pour la première fois en France sa Camaro Convertible. De quoi calmer (ou pas…) les ardeurs des fans de la belle américaine en attendant septembre et sa commercialisation chez nous..
Soyons honnêtes. Sur le marché français, hormis avec son éternelle Corvette, Chevrolet n’a pas de quoi titiller les amateurs de sportives que nous sommes. Mais la situation va vite changer. En septembre, la superbement sexy Camaro (qui n’a rien à voir avec un chanteur has been…) pourra enfin faire fumer ses larges roues arrières sur les routes de l’Hexagone. Et comme les petits frenchies que nous sommes ont dû patienter 2 bonnes années avant que ce coupé veuille bien traverser l’Atlantique, il viendra dans les concessions directement accompagnée de sa variante décapotable. Ce qui est dommage, c’est que Chevrolet nous refait le coup de la Renault Wind en sortant sa Camaro cabrio… à la fin de l’été.
Enfin bref, en attendant d’économiser suffisamment pour signer le bon de commande, vous pourrez commencer à baver un peu ce week-end – samedi 26 et dimanche 27 mars – en vous rendant au 22e Salon du Cabriolet, Coupé et SUV au Parc des Expositions de Paris, Porte de Versailles. Quatre mois après sa présentation au Salon de Los Angeles, le constructeur américain va donc exposer ce musculeux cabriolet pour la première fois en France. La belle américaine sera visible sur la stand officiel de la marque entourée de l’Orlando, de la Captiva et bien sûr, d’une Corvette.
Esthétiquement, il n’y a pas grand chose à redire. Face à la bête, on se tait et on admire. A conditions d’apprécier les typiques «muscle car» américaines. Sur la Camaro Convertible, les designers et ingénieurs se sont mis en quatre pour éliminer l’allure typique du cabriolet avec ses grosses nervures qui supportent la capote. En utilisant des articulations en composite au lieu de l’aluminium, ils sont parvenus à faire descendre la toile de la capote sous la ceinture de caisse. La façon de coudre la capote est également innovante. Du coup, celle-ci présente un aspect tendu et régulier, proche de la ligne de toit du coupé. Electrique, cette capote se replie en une vingtaine de secondes.
Quant à la grille tarifaire, Chevrolet France ne l’a pas encore dévoilée. Il faudra attendre juin et l’ouverture des commandes. Le constructeur a promis de rester «raisonnable» et surtout, de proposer un tarif bien inférieur à celui pratiqué par les importateurs spécialisés. Mais nous nous sommes laissés aller à un rapide calcul. Considérant que la Corvette ZR1 est vendue 154 000 euros en France alors que son prix est fixé à seulement 111 100 dollars aux Etats-Unis, la Camaro cabrio V8 pourrait avoisiner les 51 000 euros puisque son tarif est de 37 000 dollars de l’autre côté de l’Atlantique. Une estimation qui n’engage que nous… «Eh Chérie !? Ca t’embête si on ne part plus en vacances pendant les 15 prochaines années ?»