Il est des hommes aussi improbables que leurs amours !
Ce recueil de nouvelles est d’autant plus étrange qu’inattendu. Raconter des histoires d’amours impossibles est un pari osé pour ne pas sombrer dans le pathos du regret, l’amertume de l’échec, le rejet de l’impudence sur l’autre…
Louis-Philippe Dalembert réussi brillamment ce tour de force.
La lecture de ces aventures sans réels lendemain a cependant éveillé chez moi un certain questionnement. En effet, l’auteur mêle avec une vraie allégresse le mélange des genres. Quelle qu’en soit l’origine ou la culture, il étreint le cœur de la femme avec une avidité sans limite. La curiosité de l’homme le conduit, aussi, sur le délicat chemin qui donne une ouverture vers des religions qui diffèrent de la sienne, au risque s’il en abuse de déchoir devant ses valeurs à trop embrasser d’amour.
En filigrane de cela, c’est l’écrivain que j’ai tenté de trouver, et derrière lui : l’homme qu’il incarne.
J’ai discuté sur deux salons avec lui. Provins et Paris, Louis-Philippe Dalembert me confirmait sur le stand du Mercure de France, au salon de Paris, rechercher mieux le frisson, le brasier des premiers émois, que la chaleur du sentiment durable… Cet homme bienveillant, souriant, attentif aux autres, ouvert sur tout, migrateur inconditionnel sur une planète en effervescence, jouit tout simplement de la vie et de ce qu’elle lui offre grassement…
A déguster sans modération, son regard droit et son sourire plaident en sa faveur….
Biographie : Source éditions du rocher
Louis-Philippe Dalembert
Louis-Philippe Dalembert est né en Haiti en 1962, à Port-au-Prince. Grand amateur de voyages, ce vagabond, comme il se définit lui-même, a vécu une dizaine d’années à Paris, où il a réalisé ses études universitaires et exercé la profession de journaliste. En 1989, il a obtenu pour Et le soleil se souvient le Grand prix de poésie de la ville d’Angers (Éditions de l’Harmattan), et en 1999 le prix RFO pour L’Autre face à la mer. Dalembert élabore depuis une œuvre aux thématique récurrentes : tant sa poésie que sa prose sont marquées des sceaux de l’enfance et du voyage, du vagabondage comme métaphore du passage à l’âge adulte.
Parus dans la collection Motifs : Le crayon du bon Dieu n’a pas de gomme, L’Autre face à la mer, Le Songe d’une photo d’enfance.