Je m'exprime à l'invitation du Blog de Neudorf entre les deux tours des élections cantonales à Neudorf.
Est ce que vous avez un commentaire particulier sur le premier tour des élections cantonales ?
Je ne peux être satisfait de ce premier tour des élections. Une abstention record et un score en deçà de mes espérances... Pas de quoi sauter à pieds joints sur soi-même !
Les candidats n'ont pas su intéresser les neudorfois à ces élections. Peut être parce qu'en dehors des périodes électorales les «politiques» ne s'intéressent pas à Neudorf !
Malgré tout, je perçois mon score comme un encouragement : je continuerai à m'investir pleinement sur le terrain et au plus près des problèmes de la vie quotidienne.
Dans ce contexte, je reste attaché au pluralisme, y compris à l'échelon local. Je suis persuadé que l'alternative au centre - incarnée par le PRG à Neudorf - est la seule voie dans laquelle peuvent se retrouver tous les démocrates fatigués du combat des étiquettes et du double discours.
Enfin, j'espère avoir pu contribuer au débat de fond en mettant en lumière un certain nombre de questions, comme par exemple le dossier des archives départementales...
Cette élection uninominale est pour moi une grande première. Une expérience forte qui ne me donne qu'une envie : continuer pour Neudorf à faire bouger les lignes !
Est ce que vous soutenez un candidat au deuxième tour ? Avez-vous une consigne de vote ?
Je souhaite tout d'abord saluer chaleureusement toutes celles et tous ceux qui m'ont témoigné par leur vote leur confiance. Je les invite à me contacter pour que nous puissions travailler ensemble pour l'avenir de Neudorf.
Je ne crois pas que les électeurs, qui ont voté pour moi dimanche dernier par adhésion à mon projet, n'attendent une quelconque «consigne»... Il ne m'appartient pas de leur dire «vous devriez» ou encore «vous devez». Ces jeux d'étiquettes et de petits arrangements ne dupent personne et pour moi, appartiennent à la vieille manière de pratiquer la démocratie.
Il reste deux candidats républicains en lice. Pour Neudorf, chacun tentera donc de choisir, comme le disait Françoise Giroud, «entre ces deux inconvénients».