L’île
Pour un coin d’eau de traces et d’herbe verte
Où 1′oeil serait nu le coeur de rosée
Les mains feuilles ouvertes
Je vais
Aile au soleil
Marchant pour l’étoile
Son odeur de résine et de rêve d’enfant
C’est la route des fables la route des genêts
Que bordent les noirs sourires d’enracinés
Voici l’île la fleur la découverte
Voici l’oiseau chanteur
Voici les lendemains
Les mensonges aux yeux de mouettes.
(Andrée Chedid)
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