Ce billet est la deuxième partie d'une première, je vous invite donc à la lire en premier.
J'en étais donc à dire que la Technique Bowen à changé ma vie. Non c'est vrai, je n'étais pas déjà rendue là... Je déblatère pour ne pas entrer dans le vif du sujet, et j'ai nommé, mes émotions misent à l'épreuve ces temps-ci...
Si vous espérez savoir ce qui m'a causé un choc émotionnel (curiosité macabre, quand tu nous tient...), vous pouvez arrêter de lire tout de suite, j'en parlerai peut être plus tard mais pas aujourd'hui... Par contre, si vous voulez savoir en quoi la technique Bowen m'a aidé à surmonter ce choc, vous pouvez continuer votre lecture...
J'ai donc subit un choc émotionnel dernièrement et depuis, je me sentais... fragile. Très fragile. Je revoyais presque continuellement une scène que j'aimerais bien ne jamais avoir vécu, je réentendais des bruits que j'aimerais ne jamais avoir entendu et je craquais occasionnellement, me mettant à pleurer dans des circonstances ou rien ne laissait présager que j'allais le faire. Je me sentais déprimée, oppressée, anxieuse et triste et j'essayais tant bien que mal de me changer les idées, sans trop de résultat. Ma façon de réagir me faisait penser à celle que j'ai adopté dans les journées qui ont suivi la mort de ma grand-mère; un mélange de sentiment de vide, de torpeur, de douleur et de détresse incroyable m'habitait, en plus d'un besoin de continuer à vivre normalement, comme si de rien n'était, pour ne pas craquer justement. J'ai carrément eu peur d'être en train de me taper une dépression, mais heureusement, ca commence à aller mieux.
Lorsque je suis sorti du bureau de ma sympathique naturothérapeute, je me sentais tellement zen que j'avais l'air, je crois, complètement stone.
Alors que je roulais sur l'autoroute et que je ne pensais à rien de tout cela (à rien du tout en fait), je me suis mise à pleurer (n'accusez pas ce qui jouait à la radio, j'écoutais Bernard Adamus, vraiment rien de déprimant). J'ai d'abord pleuré un peu, puis de plus en plus, puis de façon incontrôlé. À défaut de pouvoir arrêter de pleurer, j'ai arrêté la voiture de rouler, question de ne pas provoquer d'accident.
Lorsque j'ai été stationné, j'ai perdu la notion du temps, mais j'ai pleuré sans retenu, alors que d'habitude, même seule, j'en ai. Je ne pouvais rien faire pour assécher mes larmes et de toute façon, à mesure qu'elles coulaient, je me sentait mieux. Je ne contrôlais ni mon corps agités de soubresauts digne des meilleurs films d'exorciste, ni mes larmes qui coulaient à flots, ni ma respiration qui était douloureuse tant elle était profonde. Mais je n'étais pas triste. J'étais de plus en plus soulagé, délivré, en paix avec moi même. J'avais l'impression que toute ma douleur me quittait, que tout le poid que je m'étais mis sur les épaules s'envolait, que ce qui m'arrivait était bénéfique et parfait. Je me sentais bien, enfin, après m'être sentie horriblement mal depuis plusieurs jours.
Je ne sais pas si n'importe quelle technique de relaxation aurait eu le même résultat, mais je n'en connais pas d'aussi efficace pour relaxer (à part peut être l'orgasme, mais bon, c'est différent...) Ni les massages que j'avais déjà reçus, ni les bains chauds que je chéri tant, ni les tisanes, ni le vin n'ont sur moi un effet aussi relaxant que le traitement Bowen que j'ai reçu. Je me sentais... je ne me sentais plus en fait, je flottais. C'était formidable.
Vous voulez savoir exactement ce que j'ai ressenti? Participez à mon concours et vous en aurez peut être l'occasion! Maryse, du blog Jeune maman, a écrit dernièrement sur ses façons de gérer l'anxiété, j'aimerais aussi connaître les vôtres. Laissez moi vos trucs en commentaire ici, sur Facebook ou sur votre propre blog, confirmez moi votre participation par courriel et courrez la chance de gagner un moment de détente génial! Les gagnantes seront annoncés vendredi le 1er avril!
Bonne chance à tous et toutes!