Certe, père ou fille, ils voudraient se présenter comme un parti neuf et faire oublier ses "affaires" lorsqu'il a malheureusement géré dans les années 90 plusieurs villes, présentées comme des «laboratoires»: Vitrolles, Marignane, Toulon, Orange en particulier. Retour en arrière sur les villes où le FN a été au pouvoir, et le désastre qui l'a accompagné pour tous ceux qui y habitaient.
Ils disent: «L’argent public est dilapidé» mais ils gaspillent l’argent des contribuables
A Toulon, l'ancien maire Jean-Marie Le Chevallier et sa femme ont été condamnés en appel à 8 mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et complicité d’abus de confiance. Bien peu en comparaison de l'ardoise de 3 millions d'euros laissée par une association créée par le maire de Toulon, et qui absorbait jusqu'à 90% des subventions municipales destinées aux vacances, et dépensait sans compter.
Ils disent: «Mains propres et tête haute» mais ils détournent l’argent public pour le financement politique
Catherine Mégret (FN passée ensuite au MNR) a également été condamnée, tout comme son mari, pour avoir envoyé, aux frais de la commune de Vitrolles, plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer la candidature de son époux pour l'élection présidentielle de 2002, à huit mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité.
Ils disent: «la délinquance est inadmissible», mais ils agissent comme des repris de justice en cols blanc.
En 2002, l'élection de Catherine Mégret à la mairie de Vitrolles est invalidée en raison d'un tract diffamatoire. A Marignane, l'ancien maire Daniel Simonpieri a été condamné à un an de prison avec sursis pour «harcèlement moral». Jean-Marie Le Chevallier, ex-maire de Toulon, a également été condamné pour subornation de témoin dans l'affaire du meurtre de son directeur de cabinet.
Ils disent: «Le bien, le beau, le vrai» mais censurent les artistes qui ne leur plaisent pas.
A Vitrolles (Bouches-du-Rhône), Bruno puis Catherine Mégret se sont succédé à la mairie, et ouvert une ère glaciaire pour le monde associatif et culturel. Le cinéma local d'art et d'essai a été fermé, et sa directrice renvoyée. La raison? Elle a osé diffuser des métrages qui évoquent l'homosexualité, suivis d'un débat. La mairie a également mis en place un «comité de lecture», chargé de trier les bons et les mauvais livres dans les bibliothèques.
Ils dénoncent: «Les copains et les coquins» mais ils pratiquent le clientélisme à tous les étages
A Vitrolles, le «Sous-marin», une association de jeunes du centre-ville, a été fermée par la mairie en raison de son hostilité au FN, avec des arguments fallacieux. La mairie choisit même de murer le local, et est condamnée pour «effraction et voie de fait».
A Marignane (Bouches-du-Rhône), sous le mandat du maire Daniel Simonpieri, une association d'aide à l'insertion, et d'assistance scolaire a vu son local fermé et sa subvention réduite de 75%. Sans doute parce que les jeunes qui s'en occupaient n'étaient pas de la bonne couleur de peau, note l'Express. Dans le même temps, partout sont créées des associations proches du FN qui encaissent l'essentiel des subventions.
Ils disent: «nous sommes un parti républicain» mais font de la discrimination une politique
A Vitrolles, la mairie offrait une prime de 5.000 francs aux bébés nés de «familles françaises». Bilan, une condamnation à trois mois de prison avec sursis et 100.000 francs d'amende pour «discrimination» et «incitation à la discrimination».
Ils disent: «défendre les emplois des Français» mais ils font fuir les entreprises et les emplois
En quelques mois de mandat à Vitrolles, ce sont près de 10% des entreprises qui ont quitté la ville. La présence du FN a terni l'image de la ville, en particulier auprès des entreprises travaillant à l'export. Les menaces de taxes supplémentaires sur les entreprises embauchant des salariés étrangers ont également nuit à l'implantation d'entreprises. Résultat : moins d'emplois pour les Vitrollais.
Aujourd'hui, un parti qui se dit républicain, l'UMP, ne choisit pas entre le FN et la gauche dans un certain nombre de cas. Sur place, bien souvent des citoyens s'affirmant de droite et républicains viennent dire, sous cape, qu'ils "oseront" voter à gauche Dimanche prochain. C'est encourageant localement même si les responsables nationaux de ce parti, déboussolés la plupart du temps par leur gestion fantasque de la France, sont affligeant dans leur mauvais calcul de course-poursuite avec les idées du parti d'extrême Droite.
La démocratie, les valeurs de la République seront la plupart du temps représentées par des candidats honnêtes, dynamiques, qui apporteront des solutions par les politiques départementales. Dimanche, il faut voter !