Recommandations sur l’administration de médicaments aux nourrissons

Si les mutuelles santé se font souvent l’écho des informations médicales indispensables à leurs adhérents, elles n’en sont pas à l’origine. En effet à l’exception de quelques phénomènes particuliers, les mutuelles santé ne sont que l’opérateur de transmission de l’information déterminée par les pouvoirs publics. Ainsi, il apparaît incontestable que ls pouvoirs publics éprouvent de réelles difficultés afin de répercuter auprès du grand public toutes actualités médicales. Si elles recourent parfois aux médias, ces derniers ne peuvent pas perpétuellement consacrer leurs journaux papiers, télévisuels ou radiophoniques à ces problématiques médicales d’autant plus que certaines ne concernent qu’une partie très réduite de la population. Par ailleurs, les professionnels de santé sont parfois désemparés face à l’ampleur de la tâche lorsqu’il s’agit de communiquer autour de tels évènements. De plus, ils ne bénéficient de contacts avec leur patientèle, uniquement en cas de maladies.

C’est pourquoi, les mutuelles sont devenues aujourd’hui le meilleur vecteur de communication en matière médicale sur le territoire hexagonal parce qu’elles jouissent de l’ensemble des outils de télécommunication moderne pour contacter les clients de manière rapide, simple et efficace. Dès lors les mutuelles santé se sont récemment faîtes l’écho d’une information très préoccupante dévoilée par l’Afssaps s’agissant de la prise d’un médicament : « Malgré le rappel des recommandations d’administration de ces médicaments en 2006  et la mise à disposition par les laboratoires Crinex d’une nouvelle seringue pour administration orale plus adaptée, de nouveaux cas de malaises ont été signalés, en particulier chez les nouveau-nés prématurés et chez les nourrissons de moins de 1 mois.  Aussi, afin de limiter le risque de malaise et de fausse route, l’Afssaps rappelle la nécessité de respecter scrupuleusement les modalités d’administration de ces médicaments, en particulier chez les nouveaux nés prématurés et chez les nourrissons ». Dès lors, les mutuelles santé notamment se sont empressées de relayer cette information auprès de leurs adhérents ayant actuellement un nourrisson à la maison.