J’ai en effet décidé de participer activement au recrutement de nouveaux rédacteurs pour ce webzine : l’équipe rédactionnelle a en effet besoin de toutes les bonnes volontés disponibles pour pouvoir continuer à développer ce site et concrétiser ses projets. C’est à ce titre que, dans le but d’informer ceux d’entre vous qui souhaiteraient profiter de cet espace de liberté que leur offre le Graoully et faire davantage connaître ce qui tient lieu de ligne éditoriale à notre cher webzine, j’ai décidé de rédiger les dix commandements du rédacteur graoullien. Veuillez donc lire attentivement ce qui suit… Vous êtes concentrés ? Bien. Je commence :
1er commandement : Tu ne pratiqueras pas la langue de bois.
2ème commandement : Tu ne feras pas de contrôle idéologique.
3ème commandement : Tu respecteras les autres rédacteurs.
4ème commandement : Tu n’enfreindras pas grièvement la loi.
5ème commandement : Tu feras confiance aux autres graoulliens.
6ème commandement : Tu ne feras pas de copié-collé.
7ème commandement : Tu ne feras pas trois p’tits tours et puis t’en iras.
8ème commandement : Tu respecteras le public sans le flagorner.
9ème commandement : Tu ne poursuivras pas de but de lucre.
10ème et dernier commandement : Tu adhéreras à l’association.
Voilà. Ce n’est pas clair ? Bon, d’accord, je recommence en détaillant chacun des commandements…
1er commandement : Tu ne pratiqueras pas la langue de bois.
Tout l’intérêt du Graoully déchaîné se situe notamment dans la licence qui est donnée à ses rédacteurs de donner leur avis sur l’actualité en toute liberté et en toute franchise ; le Graoully est un webzine non-formaté dont les différents rédacteurs sont libres de dire ce qu’ils pensent, même si cette opinion diffère de celle d’autres rédacteurs du webzine. En somme, inutile de tourner autour du pot et de chercher à tout prix à ménager la chèvre et le chou : ayez le courage de vos opinions et défendez-les comme elles vous semblent le mériter !
2ème commandement : Tu ne feras pas de contrôle idéologique.
Vous l’aurez compris, le Graoully déchaîné n’a pas vocation à se résumer, comme trop de media actuels, au ressassement par toute la rédaction, dans des styles (à peine) différents, d’une seule et même idée. Les administrateurs du site n’exercent donc pas de censure vis-à-vis des différents rédacteurs, leur rôle se bornant à vérifier qu’un article ne sort pas du cadre légal et respecte au minimum la syntaxe. Il est donc tout à fait envisageable que des idées différentes les unes des autres soient défendues au sein de ce webzine, chaque article ne reflétant que l’opinion de son auteur. Je sais de quoi je parle, j’ai moi-même défendu le vote pour lire, peu après et sur le même site, notre collaborateur Samuel Baron défendre l’abstention. Chaque rédacteur doit donc accepter que des idées autres que les siennes puissent être défendues au sein de ce webzine ; accepter de cohabiter avec des gens qui ne pensent pas comme nous porte un nom, ça s’appelle la démocratie.
3ème commandement : Tu respecteras les autres rédacteurs.
En raison de la liberté donnée à chaque membre de l’équipe rédactionnelle, il est parfaitement envisageable qu’un rédacteur décide, dans un article, de répondre à un autre rédacteur en lui faisant savoir qu’il n’est pas d’accord avec lui. Ce débat d’idées, s’il est amené à exister, doit donc se dérouler de façon courtoise : il est hors de question que le Graoully entretienne une guerre civile en son sein. Débat interne, oui, polémique violente, non : les insultes entre rédacteurs graoulliens ne sont pas les bienvenues, ce qui ne veut pas dire que tout désaccord doit être dissimulé, bien au contraire. Débattez en gentlemen, please !
4ème commandement : Tu n’enfreindras pas grièvement la loi.
La loi française interdit les messages incitant à la pédophilie et les propos racistes, xénophobes et homophobes : de tels écrits sont également bannis du Graoully, moins par peur de subir les foudres de la justice française que parce que la liberté d’expression ne peut se contredire elle-même ; il est en effet contradictoire de proclamer, au nom de la liberté, qu’un certain nombre de personnes n’auraient pas le droit d’accéder eux aussi à cette liberté en raison de leur origine ethnique, de leur couleur de peau ou de leurs préférences sexuelles – tant que ces dernières ne se traduisent pas par des violences physiques et morales exercées à l’encontre des seuls membres de notre société qui n’ont aucun moyen physique, intellectuel ou juridique de se défendre contre les attaques d’un adulte, à savoir les mineurs. Les rédacteurs sont libres de tout dire tant qu’ils ne franchissent pas ces limites finalement peu contraignantes dans la mesure où les dépasser se traduirait par le soutien à des idées infâmantes.
5ème commandement : Tu feras confiance aux autres graoulliens.
Pour pouvoir vous accepter au sein de l’équipe, nous aurons besoin de pouvoir vous contacter autrement que par internet, éventuellement en vous rencontrant ; nous avons l’expérience d’aspirants rédacteurs que nous ne connaissions que par des échanges sur la toile et dont la conduite nous a déçus. Donc, si nous vous demandons vos coordonnées personnelles, n’ayez pas peur de nous les donner, elles ne seront divulguées à personne d’autres qu’aux autres membres de l’équipe et ont pour seule fin de vous associer pleinement au développement du site et de nos projets.
6ème commandement : Tu ne feras pas de copié-collé.
Si l’envie vous vient d’essayer de nous refiler un texte que vous avez pioché ailleurs, il vaut mieux que vous abandonniez tout de suite ! Non seulement parce qu’il est relativement facile, sur la toile, de remarquer la supercherie mais aussi parce que le plagiat, non content d’être illégal, est une marque d’irrespect flagrant envers les lecteurs. Bien entendu, vous avez le droit de citer un article lu ailleurs, mais pas de le recopier entièrement et de le signer de votre nom. De toute façon, quand on vous aura admis parmi nous, nous aurons déjà une certaine idée, grâce aux propos que nous aurons échangés, de votre style et de votre état d’esprit : ne prenez pas les gens pour des veaux !
7ème commandement : Tu ne feras pas trois p’tits tours et puis t’en iras.
L’équipe du Graoully a l’expérience de rédacteurs qui ont composé quelques articles pour ensuite disparaître sans plus donner de nouvelles ; dans le but de constituer une équipe rédactionnelle solide, nous attendons maintenant des différents rédacteurs qu’ils s’engagent à rester parmi nous. Nous ne vous demandons pas nécessairement d’écrire un article par jour : un par quinzaine, voire par mois, nous suffirait, nous vous demandons simplement de ne pas nous abandonner au bout de trois textes publiés : si vraiment il s’avère, à l’usage, que vous ne vous sentez pas capables de nous fournir en articles sur le long terme, donnez au moins vos raisons, mais ne nous rejoignez pas dans l’idée que vous nous laisserez tomber après avoir fait un p’tit tour parmi nous.
8ème commandement : Tu respecteras le public sans le flagorner.
Si nous cherchons à éviter le plagiat, c’est par respect envers les internautes. En effet, le Graoully déchaîné est un site sans façons mais pas sans prétentions : nous ne nous prenons pas pour de la merde et nous ne prenons pas les gens pour des cons. Si nous prenions les internautes pour des imbéciles pas fichus de faire autre chose que d’avaler les conneries débitées dans Le Ripoublicain lorrain ou sur France Intox et TFN, nous ne ferions pas un webzine comme celui-là. Respecter le public, c’est ne pas s’adresser son bas-ventre mais à son esprit critique et à son intelligence. À ce titre, ce n’est pas lui rendre service que de ne jamais lui dire ses quatre vérités. Nous ne vous demandons pas de lui donner des leçons comme le font les éditorialistes castrateurs mais simplement de parler aux gens en toute franchise sans jamais les insulter ou vous croire supérieur à eux ni applaudir à tout ce qu’ils font. C’est un équilibre, je le sais, délicat à trouver – et dieu sait si je ne le trouve pas toujours moi-même, vous en êtes témoins – mais faites au moins cet effort.
9ème commandement : Tu ne poursuivras pas de but de lucre.
Ne perdez pas de vue que les rédacteurs du webzine sont bénévoles, ce qui veut dire qu’ils prennent sur leur temps libre pour faire vivre le Graoully. Je sais que beaucoup de gens ont du mal à intégrer l’idée suivant laquelle on peut accepter, sans y être forcé, de travailler gratuitement, tant la logique du « tout travail mérite salaire » compte de nombreux adeptes, mais si nous faisons ce site, ce n’est pas pour gagner de l’argent mais pour jouir pleinement du droit élémentaire de s’exprimer librement sur tous les sujets. Donc, si vous souhaitez vous joindre à nous, ne le faites pas dans le but de gagner de l’argent mais dans celui de pouvoir vous exprimer, qui trouve sa récompense en soi.
10ème et dernier commandement : Tu adhéreras à l’association.
Bien que ce ne soit pas, en fait, indispensable, c’est préférable pour pouvoir prendre pleinement une part active au développement du site et de ses projets, ne serait-ce que par le soutien financier que vous assurez en payant votre cotisation. Tarif plein : 15 euros. Tarif réduit pour demandeurs d’emploi, étudiants, mineurs, bénéficiaires des minimas sociaux : 5 euros. Tarif de couple : 25 euros. Pour plus de détails, cliquez sur le lien « adhérer au Graoully déchaîné » situé au bas de cette page dans la colonne « Le Graoully déchaîné et ses amis ».
Voilà, c’est dit ! Maintenant que les choses ont été tirées au clair, nous n’attendons plus que vos contributions. À vos plumes (à notre époque, je devrais plutôt dire « à vos claviers »)…prêts…partez ! Allez, kenavo !