"In the nature of the case, an explorer can never know what he is exploring until it has been explored. He carries no Baedeker in his pocket, no guidebook which will tell him which churches he should visit or at which hotels he should stay. He has only the ambiguous folklore of others who have passed that way. No doubt deeper levels of the mind guide the scientist or the artist toward experiences and thoughts which are relevant to those problems which are somehow his, and this guidance seems to operate long before the scientist has any conscious knowledge of his goals. But how this happens we do not know."
Le soir, je suis allé à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris pour assister à la conférence "Spécial Solidarité Japon". L'invité principal était M. Jacques Attali. Il utilisait de plusieurs reprises le mot "réfléchir", comme "il faut réfléchir beaucoup sur l'immensité de catastrophe, sur l'énergie, sur la nature et la machine". Ce mot était le mot clé pour moi avant de venir ici. Il a souligné l'importance de manifester leur présence au Japon et leur gratitude aux japonais, parce que la tradition japonaise et sa sensibilité sont chères à la culture française.
M. Yutaka Sado, chef d'orchestre japonais, était aussi présent, par hasard. Il est à Paris pour diriger l'Orchestre national de France demain. Il va diriger le samedi prochain un autre concert à Düsseldorf. Il a mentionné que l'Orchestre philharmonique de Berlin, l'Orchestre philharmonique de Vienne et beaucoup d'autres allaient jouer pour les victimes de la catastrophe au Japon.