Magazine Cuisine
Ce soir, alors que l'ami François venait récupérer ses bouteilles (vides et lavées : voir ICI), j'avais prévu une petite douceur pour la route, histoire d'entretenir notre amitié et nos papilles.
Donc, voici un Pacherenc du Vic-Bihl, cuvée Frimaire 2001, Alain Brumont (Montus / Bouscassé) : une robe viel or brillante et intense qui dévoile un vin d'une belle viscosité dans le verre. Un premier nez ultra-riche et concentré, sur le rôti élégant, un côté miellé salivant. A l'aération, des notes minérales apparaissent, un côté abricoté, raisins secs, fruits exotiques et notes pétrolées (truffe blanche ?). Intensité et la profondeur font penser à un Botrytis de noble origine (mais non, le vin est issu de raisins passerillés). La bouche est pile en accord avec le nez, richesse, onctuosité, profondeur et minéralité. Une très belle liqueur aux accents rôtis, miellés et même maltés. Amers agréables et salivants (typés sur les agrumes). Magnifique équilibre entre l'acidité et les sucres, qui se prolonge dans une finale interminable, à la fois fraîche, saline et poivrée. Un vin qui possède plus de structure et plus de fond que certains Jurançons type "Marie Kattalin" ou "Clos Uroulat", sur une liqueur plus riche. Excellent.
Ma première expérience avec un Pacherenc. Une véritable douce gourmandise !
Bruno