A chaque fois que j'ai dû me rendre là-bas, les bâtiments grouillaient d'une foule dense, venue chercher des renseignements divers.
Ce matin, c'est un hall vide et silencieux que j'ai traversé pour me rendre au service des Elections, exceptionnellement ouvert. Pas un bruit, pas un mouvement, tout était comme suspendu et j'ai été prise, l'espace d'un instant, d'une angoisse sourde et fugace. Ayant l'imagination facile, je me suis projetée, mentalement, dans un film du style " 28 jours plus tard ". Comme quoi, il ne me faut pas grand chose pour m'impressionner !